CHAPITRE 2

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Ce soir-là, j'avais voulu me coucher tôt, alors je suis allée me laver le visage, me passer un peu de crème hydratante sur les joues, me brosser les dents et me glisser sous la douche. Sous l'eau, je suis bien et décontractée, j'ai toujours aimé sentir le ruissellement de l'eau sur ma peau, comme un doux obstacle non offensif, comme si elle était là sans s'excuser et que la peau et l'eau se rencontraient pour traverser un bout de chemin ensemble. Et se quitter à la courbure du pied ou d'un sein. Je passe mes deux mains dans mes cheveux propres et mouillés et je reste un peu sous la douche. Je profite du bon temps en pensant à tout et à rien à la fois. Je passe ma langue délicate et mouillée sur mes lèvres et je me surprends à passer une main devant ma bouche comme pour cacher ce que je venais de faire. Qu'est-ce que je suis bien ! Je descends ma main droite au niveau de mon entrejambe pour y laisser échapper mes doigts. Puis, je me touche en amenant d'avant en arrière mon index et mon majeur sur mon clitoris. Qu'est-ce que c'est bon ! D'une seconde à l'autre, quelqu'un rentre dans la douche à l'italienne, alors je me retourne subitement. Quelqu'un que je n'avais pas entendu entrer dans la salle de bain, mais qui est bel et bien là devant moi. Ma main est toujours posée sur mon sexe et mon autre bras, lui, est appuyé contre le mur. Sa courbure est musclée, imposante et bronzée. Cette vue-là m'excite davantage, mais je n'ai pas le temps d'y penser que, d'un coup de main, il me retourne, m'attrape les cheveux d'une main et de l'autre attrape le bout de son sexe pour le rentrer dans mon vagin. Je pousse un hurlement de plaisir. Il me donne un gros coup de reins, puis un autre, puis un autre, puis un... Ses va-et-vient se font pressants et je me vois lâcher une de mes mains qui était appuyée contre le mur devant moi pour agripper une de ses fesses derrière moi. Je veux qu'il aille plus vite et plus profond. Mais il s'arrête un instant qui m'a paru être une éternité, puis, à l'aide de sa main qui était toujours accrochée à mes cheveux, me tire vers lui et je suis emportée vers son corps chaud, dur et puissant. Il me chuchote un "je t'aime" dans le creux de l'oreille. Puis, il me force à plier le cou vers la droite pour me couvrir de baisers humides d'une bouche légèrement entrouverte.

Il fléchit les jambes pour porter mon corps à deux bras et, impuissante, je le laisse m'amener où il veut. Je ris d'excitation, peut-être même de jubilation. On passe dans une grande pièce à vivre spacieuse et lumineuse dans laquelle un divan en velours violet foncé m'appelle du regard. Mais on ne s'y arrête pas. À la place, on prend les escaliers pour se rendre à l'étage et, à chaque marche d'escalier de plus, mon corps mouillé répand des gouttes sur le sol. J'ai à peine le temps de cligner des yeux que ses bras saillants me jettent par-dessus son épaule sur un lit GI-GAN-TESQUE, un lit King-Size. Je m'imagine déjà subir les pires coquetteries au monde. Lui, reste debout pendant que, moi, je salive. Il me regarde avec une intensité déconcertante, ce qui m'excite davantage. Putain, qu'est-ce que j'ai envie de lui ! Je suis sur le dos et mes jambes sont écartées devant lui. Je ne peux pas m'empêcher de bouger mon bassin ; alors m'apercevant que la sensation n'est plus supportable, je l'appelle, mais rien n'y fait, il est de marbre et se contente seulement de pencher la tête et de retrousser les lèvres. Je passe à la seconde étape, je me relève pour l'atteindre et laisser son corps transpercer mon vagin. Seulement, il s'approche brusquement de moi et, d'un bras tendu, il me repousse contre le lit et me demande l'autorisation de m'attacher aux barreaux du lit. Bien sûr que je l'autorise, à la seule condition qu'il ne me laisse pas attendre plus longtemps. Alors, il sort une paire de menottes qui était dans la petite table de nuit bleu ciel et ma main droite se retrouve retenue par une force qui me brise le poignet. Seulement, je vais exploser s'il ne me pénètre pas maintenant. Alors, je le supplie, jusqu'à ce qu'il prenne la putain de décision de m'attraper. Il se jette sur moi, plaque ses deux mains contre les miennes et m'écarte les cuisses de deux coups de genou. Je suis totalement à sa merci et ça me plaît. Il me regarde dans les yeux, puis me pénètre sauvagement... de plus en plus vite. De temps à autre, il remonte sa verge et tout son corps contre moi, ce qui laisse son pubis frotter contre mon clitoris. Puis, il recommence indéfiniment, jusqu'à ce que j'explose. J'ai explosé de plaisir et je suis heureuse. Heureuse d'avoir passé ce temps avec cet homme, heureuse d'avoir éprouvé autant de plaisir, heureuse qu'il soit génial, et heureuse que ce soit le mien. Je soupire dans ses bras.

Tu seras ma plus belle histoire d'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant