Comme deux planètes destinées à se rencontrer ☄️ - Recueil d'OS -Tokyo Revengers

𝐃𝐫𝐚𝐤𝐞𝐲 - 𝐉𝐮𝐬𝐭𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐫𝐞́𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫

⎜MU⎟

⎜Alternatic Universe⎟

⎜Univers Alternatif⎟

Point de vue extérieur

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La pendule sonna minuit. C'est reparti pour une nuit blanche on dirait bien... Foutues insomnies, pesta Mikey dans son lit. Il soupira. Il se leva dans l'obscurité de la maison de Kisaki. Manjiro avait besoin de se planquer un moment, le temps que les flics abandonnent les recherches. Une histoire de trafic. Naturellement, il avait pensé à son bras droit. Enfin... mon bras droit... quelques fois, il se surprenait à l'appeler ainsi. Mais non. Ce n'était PAS son bras droit. Il le remplaçait, le temps que Draken revienne. Il allait revenir. Mikey en était persuadé. Après tout, ils étaient amis, n'est-ce pas ? Il reviendrait, n'est-ce pas ? Peut-être qu'il aimait y croire. Croire qu'un jour, au matin peut-être, il verrait la grande silhouette de Draken devant la porte, n'arrivant pas à passer l'encadrement dignement. Ce dernier lui proposerait un MacDo', il accepterait derrière sa mine boudeuse et de là, son ami lui dirait les même choses. Que le Sano n'était pas sortable, et que ce n'était qu'un gamin. Quels doux souvenirs... Quel doux espoir... pensa Mikey tandis qu'il s'enroulait dans un plaid. Où était-il ? Pensait-il à lui ? Regrettait-il d'être parti autant que lui regrettait de l'avoir retenu ? Que faisait-il ? Il dormait ? En tout cas, Manjiro lui souhaita une nuit douce est agréable, loin des malheurs, loin de lui. Et il regarda ainsi le plafond, laissant aller ses pensées ainsi. De leur clash à la bataille, de Draken à Pachin. de Pachin à Draken. Draken. Ce nom résonnait, avec tout ce qu'il impliquait. Un ami perdu, un bras droit absent.

Du côté de Draken, les choses n'allaient pas mieux. Il regardait une stupide émission, avec de stupides candidats, et un stupide présentateur. Sa bière à la main, il soupira en se retournant. Dès qu'il ferma les yeux, des flashs lui revinrent en tête. La bataille, Mikey, Kyomasa, le poignard en plein ventre. Par chance, il n'y eu aucune séquelle grave. Mais après cet incident, les docteurs l'avaient prévenu : même si il l'avait échappé belle,  cette fois. Au prochain coup grave ou même coup à l'endroit de la plaie, et il y avait des conséquences grave. Alors par prévention -et parce qu'il tenait à sa vie- il décida de quitter le gang. Mikey avait tenté de l'en empêcher. Il avait résisté. C'était leur dernière dispute. Parce qu'après cette dispute, ils ne s'étaient plus parlé. Draken était parti de son côté, gardant cependant toujours un oeil sur les agissements du Tokyo Manjikai. Et souvent dans ses nuits solitaires, il y repensait. Depuis Emma et son espèce "d'amour stagnant" pour son chef et ami, il n'avait plus eu la moindre histoire. Il n'arrivait pas à oublier son passé. Depuis, il avait tenté de rentrer dans les rangs. La journée, il y arrivait presque. La nuit, il partait. Il augmenta le volume. Ça ne stoppait aucun de ses souvenirs, mais ça les camouflait... en quelque sorte. En cette nuit, il regardait une stupide émission, avec de stupides candidats, et un stupide présentateur.

Le silence pesait sur les épaules du chef du Tokyo Manjikai tandis qu'il marchait dans la rue. Tant de gens, tant de visages, tant de personnalités, et malgré tout, le seule qu'il avait envie de voir, c'était Draken. Je me demande si il pense à moi, s'interrogea Mikey tandis qu'il marchait dans la rue. Après avoir été voir les affaires d'un énième groupe de lascar de bas rang, il devait rentrer chez Kisaki. À une époque, c'était un plaisir, mais aujourd'hui, c'était juste vide de sens pour Manjiro. Parce que peut-être que ce qui faisait le sel de cette habitude, c'était de la faire AVEC lui. Perdu dans ses pensées, regardant le sol, Mikey ne remarquait même pas qu'il fonçait vers quelqu'un.

Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, ils s'étaient rentrés dedans. Il avait l'air d'être grand, vu que Mikey était collé contre son torse et... il s'y sentait tellement bien... l'envie de ne plus jamais partir lui sembla de suite très plausible et enviable. Son odeur... il lui rappelait tellement son ancien ami... En pensant à Draken tout en mettant l'adjectif "ancien" derrière, le Sano sentis une larme couler. Oui. "Ancien". Il n'était plus là.