BORN TO DIE

III

Assise dans ce bar depuis une bonne heure je commence à étouffer, la chaleur des corps ivres empêche l'air de circuler.
Je regarde les corps se déhancher au rythme de la musique et je ne peux qu'apprécier ce moment malgrès le manque d'oxygène dans cette pièce.

Si je fesais encore partie des Dos Santos je n'aurais jamais pu passer ne serait-ce qu'une minute sans attirer l'attention sur moi avec les guardes au visage défiguré que mon père aurait chargé de me surveiller. Ici, dans ce bar que j'ai trouvé dans une des rues isolés de Bergamo personne ne semble me reconnaitre et personne ne fait attention à moi. J'aime cette sensation de paraitre invisble, d'être comme n'importe qui et pas "l'héritère des Dos Santos". Demain losque je prendrai l'avion en direction de New york je serai encore plus loins de tout ça.

Je dèteste cette responsabilité que j'ai sur les épaules. J'aime mon père et j'aime les Dos Santos, il a raison d'ailleur ils sont comme ma famille, mais je ne peux pas assurer ce rôle d'héritière.

Je le voudrais si j'en avais les capacités, mais je ne suis pas comme mon père et je ne pourrai jamais diriger les Dos Santos comme il le fait. Contrairement à moi lui est née pour diriger un cartel, son père l'a formé depuis tout petit mais moi mon père n'a jamais pris le temps de me former ou de m'apprendre quoi que se soit sur les cartels.

Il ésperait que ma mère lui offre un fils ce qui ferait de lui son héritier et non moi. Mais son shouait n'a pas pu être exaucé.

Ma mère a pérdu la vie 2 semaine avant la venu du bébé elle était escortée par l'un des hommes de mon père en direction de notre résidence mais un cartel ennemie au nôtre, les Vasquez, avait organisé un guet à pend à la voiture qui transportait ma mère, et en ont profités pour l'assassiner.
Ils voulaient empécher à l'héritier de naître et par la même occasion empécher toute possibilité d'en re faire un en tuant ma mère.

Après l'accident mon père était anéantit d'avoir perdu sa femme et son fils, son héritier. Et il ne s'en est jamais remis même si il essaye de me montrer le contraire.
Mais malgrès la mort de son héritier il ne m'a pas enseigné la direction d'un cartel. Je pense qu'au fond de lui il n'accepte pas d'avoir perdu ses deux plus grandes force dans cet accident et que depuis il est dans le denis.

"Oh je te parle"

Une voix me sort de mes pensées et je tourne la tête pour voir d'où elle provient. Un homme vêtus d'un perfecto noir croise mon regard

"Pardon, c'est à moi que tu parle ?"

"Bah oui à qui d'autre, tu veut danser ?"

"Non enfaite j'allais sortire prendre l'air."

"Ok, tant pis"

Je le vois ensuite s'éloigner vers une autre fille à qui il demande la même chose je suppose.

Je me lève de mon siège et me dirige vers la sortit pour donner impeut d'air frais à mes poumons.

Une fois dehors je m'appuis sur
un poteau face au bar et j'observe les passants à la recherche de quelqu'un à qui je pourrai demander une clope.

Je demande à la blonde qui passe à coté de moi mais elle n'a pas de cigarette sur elle. Je demande à sa copine mais elle ne fume pas. Je demande au mec qui vient de sortire du bar mais il m'ignore et continue sa route.

Il a pas une seule personne qui à une putain de clope à me dépanner serieux ?

Je soupire désesperé lorsque je sent une présence derrière moi, je me retourne avec l'espoir que ce soit un inconnu avec une clope à me proposer.