BORN TO DIE

IV

Cela doit faire 20 minutes que l'on roule et je n'est toujours pas adressé la parole à mon voisin, après que ce dernier m'es entrainé de force en dehors du bar et m'es mise dans sa voiture avant de prendre la route pour aller je ne sais où.

Je pose ma tête sur le rebord de la fenêtre et regarde le levé de soleil annonçant qu'une nouvelle journée s'apprête à commencer et donc que l'heure de mon départ vers New York approche. J'espère que l'irruption du bras droit de mon père ne va pas gêner mon départ.

J'ose un coup d'œil de son coté et je le vois vérifier quelque chose sur son téléphone. Ce crétin ne regarde même pas la route, on pourrai faire un accident à tout moment il ne s'en rendrai même pas compte.

Je reporte mon attention sur la route lorsqu'un frisson fis trissayer tout mon corps, il commence à faire frais et mon manteau est resté dans le bar. Je porte mes mains à mes bras et les serres assez fort pour ne plus sentir cette fraicheur. Je sent le regard de Diego se poser sur moi, et je l'entend murmurer quelque chose que je ne comprend pas avant qu'il n'arrête soudainement la voiture sur le bord de la route. Je le vis descendre se dirigeant vers l'arrière de sa voiture et ouvrir le coffre de celle-ci d'où il sort un sweat noir qu'il viens me tendre.

"Tiens"

Je le regarde sans émettre le moindre mouvement.

"C'est sois tu le prend sois t'attrape la crève et compte pas sur moi pour rester à ton chevet."

Je lui prend la veste des mains et l'enfile sans protester, elle est bien trop grande pour moi mais ce n'est pas comme si j'avais d'autres choix.

Il repart ensuite s'installer et re prend la route.

Je remarque au panneau planter au bord la route que l'on approche de l'aéroport de Bergame ce qui me rassure en ce qui concerne mon vole.
Diego a du être mis au courant par mon père pour mon voyage, lui qui ne voulais pas que je quitte l'Italie et que je sois loin de lui il a fini par accepter mon souhait d'aller à New York.
NY est une des villes où les Dos Santos possèdent des résidences et des maisons leurs appartenant, et mon père pensa alors qu'il pourra donc venir me voir lorsqu'il sera en voyage pour son travail et donc garder un œil sur moi. Je sais qu'au fond de lui il espère que je change d'avis et que c'est pour cela que j'ai choisi New York comme destination, qu'elle est relié au Dos Santos et que donc cela veut dire pour lui que je n'arrive pas à quitter à 100% le cartel.

Mais c'est enfaite tout l'inverse, les propriétés des Dos Santos ne vont plus leurs appartenir d'ici quelque temps. Miguel m'a assurer que les Lopez aller tout détruire, ils vont m'offrir leur aide pour que je m'éloigne autant que possible du cartel comme me l'avait annoncé Miguel ce soir là dans ma résidence.

Lorsque je reporte mon attention sur le paysage je remarque que l'on s'apprête à rentrer dans le parking de l'aéroport et que Diego est déjà entrain d'essayer de repérer une place pour y garer le bolide. Je ne sais toujours pas par quel miracle on a réussi à éviter un accident car monsieur ne faisait que regarder son téléphone.

"Tu compte rester muette encore longtemps ?"

Je tourne la tête pour croiser son regard mais il ne me regarde pas, il continue de fixer son portable sans me prêter la moindre attention.

"T'attend un message aussi important que ça pour ne pas quitter du regarde ton écran ?"

Il relève enfin ses yeux hazel à ma rencontre et ouvre la bouche s'apprêtant à parler mais il y renonce et sort simplement de la voiture avant d'aller chercher nos sac à l'arrière. Je sort à mon tour du véhicule et part le rejoindre pour récupérer mon bagage, mais celui-ci était déjà dans les mains de mon garde du corps. J'essaye de le lui prendre des mains mais il me décale d'un bras et ferme la voiture avant de se diriger vers l'entrée de l'aéroport. Je le suis pour le rattraper et reprendre mon sac mais il s'arrête et me dévisage pendant une longue minute.

"Commence pas déjà à me faire chier, on est même pas encore arrivé à New York"

"Donne mon sac, je peut le porter toute seule."

"Si tu insiste"

Il me balance le sac à la figure, un sourir aux lèvres et continue son chemin.

Seigneur, donnez moi la force pour ne pas le tuer avant le départ.

Je prend correctement mon sac et le suit jusqu'à l'entrée de l'aéroport.

Même si je paraît très sûr de moi je doit avouer que je n'est jamais pris l'avion, je dirais pas que j'en est peur, juste que laisser ma vie entre les mains d'un pilote automatique ne m'enchante pas forcément.

J'aurais dû prendre le jet de mon père, là bas au moins je sais que le pilote est humain et non pas un vulgaire robot.

Mais je ne pouvais pas prendre le jet

Il appartient à mon père et donc au Dos Santos, et je ne peut pas prétendre quitter les Dos Santos en continuant à utiliser tout ce qui leur appartient. Donc je préfère prendre l'avion comme tout le monde et ne pas me servir des privilèges du cartel, même si l'idée de me retrouver dans un engin volant dans les airs qui transporte des centaines de personne ne me rassure pas beaucoup je n'es pas d'autre choix.

J'espère que je m'inquiète pour rien et que je vais arriver en un seule morceau à NY.

Je suis le grand brun jusqu'au Check des bagages, qui se termine assez vite se qui nous permet d'aller nous reposer quelques minutes dans le hall avant le décollage.

Je prend place sur un siège vide entre deux personnes et Diego lui se mit face à moi serré entre deux hommes. Sa silhouette imposante ne lui permet pas d'être à l'aise et sa posture me fis sourire mais je n'oserai pas rire au éclat devant tant de monde donc je garde mes moqueries silencieuses.

Diego, lui contrairement à moi a la mâchoire contracté et jette un regard noir à mon voisin de gauche.

Je tourne la tête  pour voir la raison de son regard haineux envers mon voisin mais ce dernier ne faisait rien de dérangeant, il somnole et ne semble pas prendre conscience du regard de mon garde du corps. Je regarde l'homme brun devant moi et lui annonce avant de me lever :

"Je vais au toilette je reviens"

Il ne prend pas la peine de me répondre hochant simplement la tête. Je presse le pas craignant que ma vicie ne tienne plus 5minutes de plus.

Une fois dans les toilettes je me dépêche de rejoindre une cabine mais une fille me percute à l'entrée de celle-ci.

"Oh heu excuse moi"

"T'inquiète c'est rien !" me pressai-je de répondre avant de claquer la porte de la cabine derrière moi.

Apres avoir soulager ma vicie, je me lave les mains et part rejoindre mon siège que j'ai laissé vide, espérant qu'il n'es pas trop trouvé un nouvel occupant, sinon je devrai attendre mon vol debout et je ne suis pas sur que mes pauvres genoux puisse avoir la force de supporter mon poids 3h d'affilée.

Une fois proche du hall où je me trouvais tout à l'heure je remarque que mon garde du corps et debout tenant entre ses deux mains le col de mon voisin qui dormait la dernière fois que je l'es vu mais maintenant une expression horrifiée s'affiche sur son visage.
Expression dont Diego est la cause.

J'observe la scène, comme le fait toute les personnes se trouvant autour d'eux. Quand je décide d'enfin m'approcher d'eux je perçois une phrase sortir des lèvres de Diego

"Ne t'avise plus jamais de regarder une femme de la sorte et surtout pas CETTE femme, recommence et je te tranche le penis en rondelles c'est clair ?"

Il relâcha l'homme qui tomba sèchement sur le sol.

Il prend donc son rôle très au sérieux à ce que je vois. On va bien s'amuser à NY ça c'est certain..