Hex [h.s] (In french)

Chapitre Trois

•Chapitre Trois•

Je sens quelque chose de doux piquer ma joue droite, je me remue avant d'ouvrir mes yeux pour voir ma mère me regardant avec soulagement. "M-Maman ?" Je demande en m'asseyant lentement. Je remarque que je suis allongée sur le canapé.

"Qu'est-ce qui ne va pas, chérie ? Pourquoi t'ai-je trouvé sur le plancher froid ? Il est arrivé quelque chose ?" Elle demande, son visage plein de sollicitude.

Je regarde autour de moi en hésitant, pas de traces ni même un soupçon de sang coulaient de la porte de la salle de bain. Rien. Je soupire, j'ai dû tout imaginer. Mais ça serait impossible parce que si je l'avais juste imaginé je ne me serais pas évanouie.

"M-maman. Nous devons partir. Le fantôme possède cette maison, il ne veut pas de nous ici." Je balbutie, chaque mot qui quittent mes lèvres sont mêlés de peur. J'attends sa réaction, qui est un soupir de frustration.

"Lucinda, je ne peux pas continuer avec tes blagues boiteuses, ou peu importe ce que c'est. Il n'y a pas de fantôme ici," elle a parlé sévèrement. Cela m'a mit les larmes aux yeux, et certaines ont roulé sur mes joues; parce qu'elle ne veut pas me croire, ou comprendre, quel genre de chose démoniaque j'avais vu.

"M-mais maman, il est réel ! Il m'a p-parlé ! Il a fait couler du sang de la porte de la salle de bain. Le sol était inondé de sang-"

"Lucinda, je ne vois de trace de sang nul part ! Je suis revenue ici et ai trouvé la maison bien rangée ! Deviens-tu folle ?" Mes mains trouvent l'ourlet de sa chemise, le saisissant fermement et le tirant de toutes mes forces.

"Il est réel, Maman ! Il veut que nous partions. Je ne peux pas rester ici plus longtemps. Nous ne pouvons pas rester ici !" Je m'exclame. Je suis surprise quand maman tire mes mains, me faisant lâcher sa chemise, et repart sans un seul mot.

Je me décompose et couvre mon visage de mes mains, les larmes tombant continuellement. J'entends quelque chose tomber en face de moi, faisant un bruit sourd sur la table basse. Je regarde lentement.

Même si ma vue est brouillée à cause des larmes, je peux toujours voir ce qui est tombé en face de moi. C'était un corbeau mort. Il manquait sa tête, et son cœur sortait. Je sais tout de suite qu'il est ici.

Je sursaute en état de choque et cris. "Maman !" Le sang commence a inondé le sol, comme il y a un moment, atteignant mes genoux. "Maman ! À l'aide !" Je cris, pendant que le sang commence à augmenter pour atteindre mon menton en une simple seconde.

La dernière chose que je veux est d'être noyée dans du sang. Du sang dont je ne connaissais même pas la provenance. Je tente aveuglément d'éloigner le sang de mon corps, mais c'était inutile puisque je nageais déjà dedans. Mes yeux trouvent le canapé qui flottait déjà et je nage vers lui pour l'atteindre.

"Lucinda ! Arrêtes de crier !" J'entends ma mère gronder, mais je suis seulement concentrée sur l'obtention du canapé flottant.

"Lucinda..." Cette fois ce n'était pas ma mère, c'était lui. Je lève les yeux, essayant d'essuyer sur mon visage. Là, il est sur le plafond, du sang dégoulinant de ses lèvres et ses yeux, noirs comme la nuit, saigne comme la dernière que je les ai vus.