Quatre

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"J'ai chaud..." Se plaint Niall pour la énième fois en une demi heure.


Je lève les yeux au ciel et pose mes lunettes de soleil sur mon nez.


"J'ai soif. Il est quelle heure Alexandra?" Demande Harry dans le plus grand des calme et sur un ton neutre.


"T'as un téléphone." Je soupire.


Il souffle lourdement et sort son téléphone de sa poche.


"Alors?" Je demande.


"T'as un téléphone" Il répond sarcastiquement en imitant ma voix.


"Non, justement. Car un abruti à du me le lancer dans l'eau de la piscine de la terrasse hier soir." Je me plains.


J'attends quelques secondes avant que je ne l'entende soupirer.


"Il est midi." Me répond-t-il


Je regarde l'horizon et souffle de soulagement quand j'aperçois les toits des hauts bâtiments de Mexico.


"Dieu merci..." Je souffle de soulagement.


"Oh mon Dieu!" S'exclame Niall en riant.


"On y est presque les gars." Je souris, fière de nous avoir sortit d'ici.


Nous continuons de marcher alors que je réfléchis à des choses et d'autres. Comme la réaction de mes parents, où alors comment allaient-ils me tuer à mon retour... Si j'arrive à avoir un billet retour.


"Tu te rends comptes que dans tout les cas, nous nous serions perdu dans se désert?" Je dit en regardant Harry.


Il me regarde en penchant sa tête sur le côté pour me demande pourquoi alors qu'il plonge ses mains dans ses poches.


"Ce chemin ne menait pas à L'aéroport..." Dis-je.


"Oh... Désolé?" Il dit en prenant une mine d'innocent.


Je lève les yeux au ciel. "Dans tout les cas, on est en train de marcher dans un désert, je n'ai pas de téléphone et mes parents vont me tuer dans tout les cas."


"Je suis sûre qu'ils comprendront." Dit Niall.


Quelques secondes de silence s'imposent avant que je ne le coupe pour dire quelque chose qui me paraissait existentiel.


"Et je suis sûre que c'est toi qui à jeter mon téléphone dans l'eau hier soir." Dis-je avec humour, sachant très bien que c'est lui.


Ils rient alors que je réajuste mon débardeur.


Nous marchons ensuite pendant une bonne dizaine de minutes avant d'atteindre la ville. Je souffle de soulagement et m'arrête devant un marchand de sucreries. Je regarde les garçons derrière moi.

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