Chapitre 2 : Vie paisible de Yokaī

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*・゜゚・・*PARTIE II :

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*・゜゚・・*PARTIE II : .:*・゜゚・*
Vie paisible de Yokaī.

Plus ou moins deux cents après cette merveilleuse rencontre, le village des Yokai n'avait jamais été aussi animé, au plus grand damn de ses habitants et de l'actuelle Cheffe du village qui était aussi la femme médecin de ce que les Mortels pourraient appeler Clan : Wen Qing. Et l'auteur de tous les troubles du village Yōkai n'était qu'un Kitsune, ordinaire en apparence, qui ne possédait encore que huit queues. On le reconnaissait facilement avec ce sourire d'une malice lumineuse qu'il arborait sans cesse, avec ses yeux d'ambre dont la forme, douce et apaisante faisaient penser à ceux que possédaient ces animaux gracieux qu'étaient les biches, avec ses lèvres semblables à des boutons de roses et au rouge ensorcelant. On le reconnaissait de par sa beauté aussi magnifique que maléfique, qui ne saurait flétrir, de par son séduisant regard où se mêlaient moquerie et mépris, de par son infinie chevelure d'une blancheur aussi pure que l'ivoire. Si tous le connaissait sous son nom de courtoisie, ceux qui l'avaient recueilli, il y a de ça presque une décennie, continuaient de l'appeler par son prénom de naissance. C'était pourquoi, en ce dernier jour d'octobre, où tous se préparer pour une veillée en l'honneur des Morts, on pouvait encore entendre la voix douce, empreinte d'inquiétude, du compagnon de l'autre Kitsune résidant dans le village.

- A-Ying ! A-Ying !

Le susnommé, ce jeune Kitsune aux traits aussi doux qu'un rêve mais aux yeux aussi flamboyants que les Enfers, fut obligé de s'arrêter net devant la barrière qui séparait le village Yokai du monde des Mortels. Un soupir lassé franchit la frontière pourpre de ses lèvres suaves, au rouge envoûtant. Avec une lenteur nonchalance, Wei Ying fit face à l'homme qui l'avait élevé comme son propre fils. Pinçant sa bouche voluptueuse, aussi écarlate qu'une rose, le jeune renard n'osait relever son regard d'ambre vers Xie Lian, se sentant gêné, honteux devant lui. Ses doigts fins massèrent son cou blanc et long, aussi délicat que celui d'un cygne ; sa voix, basse et au léger timbre suave, balbutia.

- Ma... Ma ma...

Xie Lian ne put retenir ses joues de se colorer d'un rouge puissant. Il se constitua un visage sérieux mais néanmoins avenant, doux.

- Xiao Hu, ne sois pas comme ton père, mh ? Viens, rentrons à la maison. A-Lang essaye de te préparer ta soupe préférée pour ton anniversaire !

Les huits queues de Wei Ying, toutes d'une blancheur éclatante, fouettèrent joyeusement l'air. Un large et magnifique sourire, plus lumineux que le soleil lui-même, s'esquissa sur les lèvres suaves, aussi rouges et envoûtantes qu'une rose, du jeune Kitsune dont les longs et aiguisés crocs se dévoilèrent joliment. Son regard devint radieux, une lueur rubis dansait dans ses doux yeux de biche, et leur donnait ce côté mystique, onirique qui séduisait quiconque croiser ses iris dont l'ambre semblait vivant. Sa voix, jeune et au timbre séducteur, demanda, dans un adorable glapissement.

Yōkai : un bonbon ou un sort ? (HOBxThe Untamed)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant