Chapitre 3 : Début de l'automne, retour à Yunmeng.

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*・゜゚・・*PARTIE III : .:*・゜゚・*
Début de l'Automne, retour à Yunmeng.

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Ah... Le vent chaud, cette brise familière qui apportait bien du réconfort au Kitsune qui sentait les rayons doux du soleil se poser sur son beau visage, restait la première véritable sensation qu'il avait connu dans le monde des Mortels. Rien n'avait changé. Les arbres continuaient de changer de couleur au fil des saisons, prenant de belles couleurs orangées et dorées lorsque l'automne commençait sa magnifique œuvre, les astres se couchaient et se levaient. Le seul être qui avait été transformé avec le temps c'était lui. Il était plus grand, plus puissant, plus responsable.

Derrière la silhouette fine et divinement élancée de Wei Ying se tenaient Xie Lian et Hua Cheng. Le premier était bien silencieux après l'entrevue avec Wen Qing. Ses mains, fines et élégantes, trituraient les deux talismans qui donnaient à ses deux Kitsune préférés une apparence humaine, c'était le prix à payer pour que son précieux fils puisse profiter de la liberté. La Calamité aux longs crocs acérés et au regard d'ambre sombre contempla, pendant un bref instant, son aimé. Un sourire, tendre, légèrement moqueur, s'empara de ses lèvres généreuses en chair ; son œil ténébreux se posa sur son fils adoptif qui semblait vouloir jouer le jeu, bien faire les choses. Sans ses huits queues à la fourrure touffue, douce et neigeuse, sans ses longues et pointues oreilles triangulaires, sans ses infinies mèches à la blancheur éclatante, et aux sublimes reflets argentés, personne ne pouvait deviner qu'il était destiné à devenir le puissant Renard à neufs queues. Aux yeux des humains, de ces pauvres Mortels, il n'était que Wei Wuxian un jeune Seigneur aux multiples talents, dont la beauté magnifique, voire éthérée et resplendissante faisait pâlir de jalousie le plus séduisant, le plus radieux des Dieux. Un jeune Seigneur dont les iris, aussi doux et perdus que ceux d'une biche, hypnotisaient quiconque avait le bonheur de croiser son regard d'ambre mystique, aussi vif que le feu qui dansait dans ses prunelles chaudes, iridescentes. La blancheur pure de son infinie chevelure s'était assombrie, devenant d'un noir encore plus sombre que le ramage ds corbeaux, d'un noir plus profond que les abysses elles-mêmes, ce qui ne faisait que accentuer sa beauté ravageuse, son charme obsédant. Hua Cheng ne put réprimer un léger gloussement moqueur de s'échapper de ses lèvres.

- Notre Xiao Hu a tellement grandi, n'est-ce pas GeGe ? Il est devenu aussi beau que toi.

Xie Lian, les joues teintes d'un joli pourpre, leva doucement ses yeux vermeil au ciel avant de répliquer, d'une voix douce et adorablement taquine.

- Mon Xiao Hu est magnifique, c'est moi qui l'ai élevé, tu te souviens ?

Le dit Xiao Hu, lui, était tout simplement en train de sautiller joyeusement dans les bois, tel un jeune lapin encore pur et innocent.

Ses yeux, doux comme ceux d'une biche, contemplaient les alentours baignés dans la lumière déclinante du soleil ; des étoiles émerveillées faisaient scintiller son regard noisette, à l'ambre mystique, sauvage.. Ses lèvres suaves, aussi rouges que des roses, s'étaient esquissées en un immense, en un radieux sourire qui faisait de l'ombre au sublime astre solaire dont la lumière, où se mêlait de divines teintes de vermeil et d'orange, semblait disparaître, laissant ainsi place aux ténèbres profondes, séductrices. Cependant, rien au monde n'était plus somptueux que de voir un superbe contraste d'ombre et de lumière peindre, divinement, sur le visage éthéré, aux traits oniriques, voire féeriques, de Wei Wuxian.

Yōkai : un bonbon ou un sort ? (HOBxThe Untamed)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant