𝐋𝐎𝐕𝐄 𝐀𝐓 𝐅𝐈𝐑𝐒𝐓 𝐒𝐈𝐆𝐇𝐓 - 𝐌𝐀𝐕𝐄𝐑𝐈𝐂𝐊

13 . la promesse du petit doigt

Space song - Beach House

ADELINE REGARDAIT LES étoiles. Elle était allongée sur un simple drap, lui-même étalé sur de l'herbe. Elle avait la tête posée sur le torse de Maverick. Ses jambes étaient croisées et leurs corps étaient perpendiculaires. Le jeune homme avait passé ses mains sous sa tête en guise d'oreiller. Et il en concluait que rien ne valait un vrai oreiller tout doux.

Un petit vent froid s'était installé et le brun n'avait pas hésité à prêter sa veste en cuir à sa brune.

— Tu vas me manquer, chuchota-t-elle.

Adeline avait passé sa dernière journée à Top Gun et Pete lui avait réservé une petite soirée en amoureux. Ils étaient dans un endroit où ils étaient sûrs de n'être qu'à deux. Cette soirée se déroulait bien et la brune n'aurait pas pu rêver mieux comme dernière sortie.

— C'est vrai que j'avais tout de même fini par m'attacher à toi. Je t'aimerai quoi qu'il arrive, promis.

Elle lui tendit son petit doigt. Il rigola avant de serrer son petit doigt avec le sien. Il passa finalement son bras autour du ventre de la jeune femme avant de lui faire des chatouilles. Très vite, sa seconde main arriva. Elle partit dans un fou rire, essayant d'éloigner ses mains.

— Pete ! fit-elle en rigolant. Stop !

  Il arrêta avant de déposer un bisou dans ses cheveux.

  — T'as vu cette étoile ? demanda la brune en pointant du doigt une étoile plus brillante que les autres.

  — C'est sûrement Goose.

  — Oh, une étoile filante ! s'exclama-t-elle.

  — On fait chacun un vœu dans notre tête alors !

  Le vœu d'Adeline était d'être heureuse aux côtés des gens qu'elle aimait et de voir les gens qu'elle aimait être heureux. Et celui de Maverick était qu'Adeline soit en sécurité et heureuse, que ce soit avec lui ou pas. C'était la seule personne sur qui il pouvait réellement compter et il avait besoin d'elle.

— C'est bizarre, c'est comme si quelque chose se terminait, déclara le brun.

— Pour laisser une nouvelle chose commencer. Peut-être quelque chose de mieux.

— Rien ne sera mieux que ces derniers mois à t'écouter te plaindre.

  La jeune femme pouffa de rire.

  — Tu gâches tout.

  — Je t'aime tellement, tellement plus que tu ne le crois. Et tu sais, je ne suis pas très démonstratif mais voilà. Je t'aime et sache que je le répéterai toute ma vie. Parce qu'on passera le reste de nos vies tous les deux.

  — Tu ne veux pas d'enfants ?

  Le brun haussa ses épaules.

  — Plus tard. Mais ça me fait flipper. J'ai peur de ne pas être là pour eux. J'ai peur d'être comme mon père, toujours dans son avion mais jamais à la maison. Et tu feras attention, t'as une araignée sur le bras.

  Adeline ouvrit la bouche avant de voir effectivement la petite bête. Elle devint blanche. Elle se leva d'un bond avant de secouer son bras dans tous les sens.

  — Je pense qu'elle a bien eu le temps de s'en aller là.

  Adeline vérifia son bras avant de se rasseoir.

  — Elle a plus eu peur de toi que tu n'as eu peur d'elle carrément.

  — Au moins, elle ne remontera plus sur mon bras. J'espère qu'elle a compris la leçon.