Derek et Luna

Chapitre 12

Derek

Je ne sais jamais à quoi m'attendre avec cette femme. Elle peut être aussi bien enflammée que glaciale. Un jour elle m'allume, le moment d'après elle me repousse. Luna me rend totalement fou. J'en perds la raison, si bien que je me suis retrouvé à taper mon meilleur sprint pour aller la voir chez elle. Je ne faisais que de penser à elle depuis que nous avons fait l'amour.

Et oui, j'ai dit « l'amour » et non « baiser ». Ce sont deux mots qui signifient la même chose mais à connotation différente. On baise sans amour. On fait l'amour avec une personne qu'on aime. Je ne sais pas si ce que je ressens est de l'amour mais c'est intense et passionnel. Ça va plus loin que la passion sexuelle. J'ai besoin de cette femme de ma vie. J'aime la regarder, sentir sa peau contre la mienne, humer son odeur ...

Je ne sais pas ce que je comptais dire en allant chez elle mais j'ai cédé à mon envie de la voir. Je n'ai pas pu faire autrement.

Mais j'ai bien été surpris ce type chez elle. Encore une fois, j'avais l'impression de revoir mes parents, mais cette fois ça m'arrivait à moi. J'étais là comme un con, courant vers cette femme qui était visiblement en bonne compagnie.

Je les ai tous les deux détesté et moi avec. Je me suis senti comme le dernier des imbéciles. J'avais pensé à elle jour et nuit. Chaque chose que je faisais, je la voyais. Et elle ...

Bref.

— Tu n'as pas répondu à ma question ?

— Luna je t'ai dit de ne pas jouer avec moi. Je suis fatigué de tes petits jeux.

— Mais je ne joue pas.

— Alors qu'est-ce que tu es venue faire ici ? Dans cette tenue ?

— Je pensais que ça allait te plaire ...

Luna baisse les yeux, apparement vexée. Cette idiote croit vraiment qu'elle ne me plaît pas comme ça ?

  Bordel mais j'ai envie de la prendre jusqu'à ce qu'elle hurle mon nom. J'ai envie de la faire mienne, que tout le monde entende qu'elle est à moi. J'ai envie de crever les yeux à tous les hommes qui la regardaient.

— Tu as laissé cet homme chez toi pour me voir ?

— Tyler est mon ami. Mon meilleur ami en fait. Il n'est pas ce que tu crois qu'il est.

— Tu fais ce que tu veux de toute façon. Ce n'est pas mon problème avec qui tu couches.

— Tu le penses sincèrement ?

— Bien évidemment.

Évidement que non, sinon je ne serais pas autant en colère contre elle, contre moi-même. Mais je tente de garder le peu d'amour-propre qu'il me reste. Sinon là je n'aurais plus aucune crédibilité.

— Donc ça ne te gêne pas qu'il touche mon corps ?

Putain.

Son genou vient toucher ma queue déjà très endurcie. Il suffit qu'elle ouvre la bouche pour parler que mon corps entier soit au rendez-vous.

Je ferme les yeux pour éviter de croiser les siens et craquer mais ma résistance ne tient plus qu'à un fil.

Luna prend mes mains et vient les poser sur son corps, jusqu'à descendre sur ses fesses.

— Ça ne te gêne pas, qu'il m'embrasse ?

Tais toi Luna.

— Ça ne te gêne pas qu'il entre en moi ? Que je hurle son nom ?

— Ne m'oblige pas à te faire taire.

Tout en me regardant, Luna affiche un sourire satisfaisant et défait ma ceinture. Elle déboutonne mon pantalon et le baisse. Sa main vient toucher ma bite à travers le caleçon.