Je marche dans les couloirs du manoir familial. Le long des murs recouvert de tapisserie et de tableaux bien trop vu durant toute mon enfance.
Au bout du couloir se trouve la grande porte en bois, qui mènent au bureau de mon père et y être convié n'augure rien de bon. Malheureuse, je me retrouve ,aujourd'hui ,dans cette situation.
Mon cœur fait un bon lorsque je frappe , de mon poing bien trop serré , à la porte de mon père. Mais avant de réitérer mon geste je me fais stopper par la voix lointaine de celui-ci qui m'invite à rentrer.
J'entre et avance dans la pièce sombre, elle aussi tapissée, jusqu'au bureau de mon géniteur où je m'installe. Il m'attend un verre de rhum à la main.
-Ma chérie, comment vas-tu ?
-Bien, papa
Il me sourit avant de continuer:
-Naïa, tu es ici parce qu'il ce passe quelque chose de grave.
Je plonge mon regard dans le sien pour lui montrer mon attention:
-Le cartel est en froid depuis quelques années avec un concurrent polonais qui cherche à étendre son pouvoir sur notre territoire. Mais depuis décembre, ils sont passé à une phase importante de notre litige, dans laquelle nous nous affrontons directement. Et maintenant leurs buts serait de nous anéantir. Pour cela il veulent s'en prendre à ma plus grande faiblesse, toi...
Ma bouche s'entrouvre, alors que j'essaye d'assimiler toutes ses informations.
-Alors, depuis quelques jours, j'organise ta fuite. Tu vas partir. Je viens d'acheter et de faire meubler une maison près de Miami. Où tu partiras vivre, toi ainsi que ton garde du corps.
-Attends, comment ça , un garde du corps ?!
-C'est un de mes meilleurs éléments, Mao. Il vivra avec toi dans la maison.
- Avec moi ?! Mais quoi ?! Je suis pas une gamine je peux me protéger !
-Baisse d'un ton , je te rappelle que je suis ton père et que nos ennemies sont beaucoup plus dangereux que tu ne le croit !, je sursauta tant il avait crié fort.
A ce moment, des toquements à la porte se font entendre:
-Entrez !
Après ça un homme d'au moins la vingtaine , entre.
Il s'avance et mon père l'invite à s'installer sur un siège présent à coté de moi. Au moment où il s'assoit à coté de moi sa tête dévit vers la mienne pour que nos regards se croise. Lorsque mes iris rencontrèrent les siennes , je me perdis dans son regard aussi froid que mon sang à ce moment là. Quand mon père l'interpella, notre contact fut rompu mais je pus observer ses sourcils froncés, qui lui donnait un air hautain.
-Alors, Mao, ton voyage s'est-il bien passé ?
-Très bien, Ivan
Alors c'était lui, Mao, je me tournais alors vers lui pour l'étudier plus profondément. Je parcourais son visage observant ses fines lèvres légèrement rosé. Mais mes yeux s'attardèrent sur ses larges sourcils qui encadrait ses yeux bleus azur. Je dois avouez qu'il avait beaucoup de charme. Mais ça devait être aussi un des gars à trop fort caractère avec lesquelles mon père travaille.
-Mao, je te présente, Naïa, ma fille.
-Attends , ne me dit pas que c'est elle que je dois garder ,commença le brun.
-Pas garder, surveiller et protéger.
-Mais merde ! JE NE SUIS PAS UN PUTAIN DE BABY-SITTER!, hurla-t-il.
-Calme-toi ! enchaîna mon père, Tu sais très bien que nos ennemis sont puissants et puis je t'ai expliqué la situation.
-Mais moi je pensais que ça aller être une gamine, putain !,renchérit-il, Yvan puis-je te parler seul à seul ?
Mon père me fit signe de partir, je me leva et sortit de la pièce. Je pouvais dès maintenant affirmer que les prochaines semaines en sa compagnie ne seront pas de tout repos. J'étais tout de même sous le choque, je n'avait jamais vu l' un des employés de mon père,l'appeler par son prénom ou même lui répondre.
Les minutes passait mais je restais à attendre que l'on me réinvite à entrer. Quand la porte se réouvrit sur mon garde du corp dont le regard était assombrit par la colère. Il m'offrit un rapide regard du moins terrifiant avant de me dépasser les poings serrés le long de son corps.
Je rentrais et vit mon père qui me fit signe d'avancer.
-Naïa, va préparer tes bagages , vous partez demain matin...
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Don't let me fall
RomansaEst-ce que quelqu'un réussira à alléger mon cœur ? Naya Vassilievykh