Rose, chroniques d'une ado brisée

Chapitre 7:

Je me redresse au bout d'un moment. Je suis dans un état second. Je regarde mon portable j'ai plusieurs appels manqué de Gabriel. Et je remarque que je viens déjà de louper deux heures de cours. Je ramasse mes affaires et prend le chemin du retour.

Je ne sas pas quoi faire rentrer chez moi, retourner en cours...je tourne en rond quelques instants et me dirige vers les toilettes. Je me regarde mes yeux sont rouges à cause de mes larmes, mon mascara a bavé. Je sors mon maquillage et me refait une beauté. Une fois cela fais, je m'observe attentivement. Je trouve mon regard vide, froid, mort. Je ne suis plus que l'ombre de moi même, je dois a nouveau retenir mes larmes. Je respire a nouveau et sors pour me diriger en cours.

Je frappe la prof m'invite a entré, je marmonne une excuse. Tout les regards sont tournés vers moi. Eliott se redresse également et me fixe d'un regard inquiet. Je détourne les yeux et au lieu de m'installer à la place vide à côté de lui je m'assois seule tout au fond de la salle. Je sors mes affaires pendant ce temps les autres ont détournés le regard et la prof a repris son cours. Je garde les yeux fixés sur mon cahier. J'entend alors quelqu'un se lever je relève la tête. Eliott a pris ses affaires et se dirige vers moi, il s'assoit a côtés de moi sans un mot et sort ses affaires pour suivre le cours. Je reste un instant a le fixer, il se tourne et me fixe droit dans les yeux durant quelques instants. Cette échange dure seulement quelques seconde mais j'en retire un grand réconfort. Je me concentre le plus possible sur le cours pour éviter de partir dans mes pensées.

La sonnerie retentit, je me lève rapidement et file vers la sortie. Je sens quelqu'un retenir mon bras : Gabriel

"-Rose... Commence t-il d'une voix hésitante ça va ?
-Oui ne t'inquiète pas j'ai fait une crise d'angoisse ça m'arrive parfois c'est rien , et je lui fais un grand sourire rassurant.
- d'accord si tu le dit mais...
-je dois y aller ! "

Je pars limite en courant, une fois dans le bus je mets mes écouteurs et réfléchis un instant.
Je ressens a nouveau cette envie de m'arracher le visage. De me griffer jusqu'au sang. Je commence à étouffer dans ce bus. Il faut que je sorte ma tête va exploser! Mon cœur bat de plus en plus vite et malgré tout mes efforts m'a respiration s'accélère la crise de panique n'est pas loin. Je sens mes regards se tourner vers moi et j'ai une irrésistible envie de hurler sur tout ces gens. J'arrive enfin a mon arrêts!

Je me précipite dans ma chambre sans passer pas la maison pour saluer ma mère elle a l'habitude elle ne s'inquiétera pas. Je ferme ma porte a clé. J'allume ma musique et me dirige vers ma salle de bain. D'un de me tiroirs je sors plusieurs lames de rasoirs. Je m'en saisi d'une et sens les larmes couler sur mes joues... Je me plante alors la lame dans le bras j'appuie doucement d'abord puis de plus en plus fort. Le sang coule et ma respiration ralenti. je me calme enfin, les yeux fixés sur mon bras sanguinolents. C'est donc ça ma vie à présent: la douleur, les larmes, le sang, la drogues ? Pourquoi continuer a vivre comme ça ?

J'envoie un SMS a ma mère disant que je n'ai pas faim et que je ne souhaite pas être dérangée dans ma chambre. Je stoppe le flot de sang a l'aide de bandage. Et me prépare un joint. Tout en le roulant je sais déjà que ça ne me suffit plus. Il y a quelques semaines j'ai testé des drogues plus fortes et depuis je ne rêve plus que d'en reprendre. Il va falloir que je m'en procure mais également que je trouve l'argent pour cela. En attendant se soit je me retourne la tête pour oublier cette journée désastreuse au menu: joint de beuh,mes tite pillules et... Ma copine Poliakov !

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2heures plus tard
Je suis au dessus de ma cuvette a vomir tripes et boyaux. Je n'en peux plus. J'essai de me relever mais a je suis a nouveau prise d'un haut le cœur. Je finis par m'allonger sur le carrelage froid de ma salle de bains.
Et à m'endormir.