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TW : langage vulgaire, cigarette, suicide, insultes

Et dire que j'avais accepté ce foutu poste... J'en avais ma claque des gosses, aussi presque majeurs soient-ils. Je n'avais plus la patience de leur faire cours. Leur gueule me donnait envie de les fracasser. Pourtant mon contrat se terminait à la fin de l'année. Plus que quelques mois, Azaëlio... Plus que quelques mois de contrôle... De retenue...

Je recrachai la fumée de ma clope en soupirant. Cette sonnerie de merde finirait par avoir ma peau. Les vacances étaient pour bientôt, un peu de patience. Pourquoi j'avais accepté ce poste déjà ? Pour la thune sûrement... Et pour tenter de me ranger. Ah ! Laissez-moi rire, la tentation était bien plus forte ici que là-haut.

Je jetai mon mégot par-dessus la fenêtre avant de me diriger à nouveau vers ma classe, prenant tout mon temps pour traverser les longs couloirs flippants. J'avais l'impression de revenir en arrière, d'être de nouveau emprisonné par l'influence dégueulasse du système scolaire. Sauf que cette fois, le cauchemar des élèves, c'était moi.

Personne ne passait jamais pas ici, 'le couloir de la mort' comme tout le monde s'amusait à l'appeler. Jamais autant de suicides n'avaient été enregistré dans un foutu lycée. Mais ici, la santé mentale c'était comme les options artistiques : tout le monde s'en battait royalement les couilles.

Alors que je continuais mon chemin, l'envie prenante de mourir pour éviter d'enchaîner à nouveau deux heures de SVT avec des cons, mon regard croisa une porte ouverte. La porte qui menait au toit. Jusqu'à ce que mes yeux tombent sur des boucles blondes. Une gamine, debout sur le bord.

Je ne pris même pas la peine de tenter quelque chose. Flemme. Je n'étais clairement pas assez payé pour jouer aux héros. Je levai les yeux au ciel avant de continuer mon chemin sans une once de remords. Qu'elle saute, ça en fera une de moins.

Mais mon regard s'attarda sur la caméra de surveillance juste en face de moi. Et merde. On prenait combien déjà pour non-assistance à personne en danger ? Sûrement trop pour que je puisse me le permettre. Surtout pas en ce moment. J'espérais pour cette connasse qu'elle n'était pas une de mes élèves parce qu'elle allait regretter de ne pas avoir sauté avant que je ne la vois.

« Putain... » Soupirai-je en faisant demi-tour. Il fallait que ça tombe sur moi ! Pas plus de quinze minutes, sinon j'allais perdre deux heures de paie !

Je poussai la porte avant de sortir une nouvelle cigarette tout en m'avançant vers elle. Ne sois pas idiote beauté et tu as tout intérêt à faire ce que je te dis. Je montai à mon tour sur le rebord, ignorant mon vertige avant de tirer une première taffe.

« Tu comptes vraiment sauter ? » Demandai-je au bout de quelques secondes.

•••

Hi everybody ! What's up ?
Après avoir rencontré Andrea, il fallait bien avoir un aperçu de monsieur ! Cher.e.s lecteurice.s, Azaëlio Evans !

Qu'en avez-vous pensé ?
On se retrouve bientôt pour le vrai commencement !

D'ailleurs venez me retrouver sur Instagram si vous voulez avoir des nouvelles plus exclusives sur les chapitres ! <3

_tokyoauthor.off

See you soon !
It was Tokyo !

FALLINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant