𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐎𝐍𝐄

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Dans la pénombre de la pièce, seize corps demeuraient. Collés contre le sol froid de la salle, où de lentes respirations se faisaient entendre. Douces et abyssales, dormant toujours ; certains dans un sommeil profond, d'autres paradoxal. C'était à l'exception d'une jeune femme.

Elle se frotta les yeux et les ouvra, observant les alentours. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, pensant d'abord à la fin d'une soirée qui aurait peut-être eu lieu, mais ayant peu de souvenirs du fait qu'elle soit arrosée.

Cependant, elle comprit rapidement que quelque chose clochait. La pièce était plongée dans le noir, et deux corps ronflaient à côté d'elle. Elle ne voyait rien, et recula plusieurs mètres en arrière effrayée. Bien sûr, elle se retenait le plus possible de crier. Pourtant, elle en était complètement affolée.

Son action se termina d'un seul coup, elle venait d'heurter quelque chose de dur : un autre corps endormi. Tandis qu'elle se mordit la joue pour étouffer son sursaut audible, un bras tira soudainement son épaule. La jeune émit un petit gémissement et se retrouva en face de quelqu'un. C'était un homme, car il parlait, mais elle ne le voyait pas.

- T'es qui ? a t-il demandé d'une voix rauque, gardant son bras posé sur elle.

Son corps tremblait et elle n'arrivait pas à lui répondre. Sa respiration s'accéléra ainsi que les battements de son cœur.

- Réponds ! Comment tu t'appelles ?! l'homme éleva la voix, faisant sursauter la fille, toujours très anxieuse. Son ton de voix traduisait une forte inquiétude.

Un liquide froid coulait le long de ses joues, sa respiration devenait irrégulière. La femme était tétanisée, elle s'imaginait le pire, qu'elle avait été enlevée et que maintenant elle devait faire des choses horribles. Elle n'osait répondre, tout son corps étant paralysé.

- Merde... il avait soudainement remarqué sa crise de panique.

C'était au tour de l'inconnu de ne plus quoi savoir faire. Il n'était pas habitué à parler aux filles. Et encore moins les rassurer.

- Ec... il commença, Ecoutes, je ne te veux aucun mal... d'une voix plus tendre et sincère, ce qui calma légèrement la fille, Je m'appelle Joshua. Et toi ?

- Je...Je... elle débuta, bégayant encore à cause de ses sanglots. Des pensées sombres lui traversant encore l'esprit.

L'homme prénommé Joshua retira sa main se rendant compte qu'il l'a tenait depuis bien trop longtemps.

- Je m'app... Sun... Sunhi... a t-elle fini par dire avec un brin de voix aigu.

𝐁𝐀𝐂𝐊𝐋𝐀𝐒𝐇Où les histoires vivent. Découvrez maintenant