Sun In Your Heart

𝟸

Le réveil sonne, il est 2h30, j'ai mis tôt pour me laisser le temps de me réveiller, on doit être là 2h à l'avance quand même dans ces aéroports à la con, sachant qu' Alex n'est pas là, je n'ai pas trop envie de me lever. Mais je dois le faire parce que le départ est prévu pour maintenant.

Je m'habille avec deux tensions et descends dans la cuisine, avec des cernes sûrement plus grands que jamais.

- Bonjour mon chéri, bien dormi?

- Non, j'ai dormi tard, et je veux dormir.

- Oui, pas étonnant. Où est Jules?

- J'en sais rien, sûrement debout.

Jules nous rejoint finalement avant de partir, on emporte nos valises et nos sacs et partons. On a pas beaucoup de trajet, 45 minutes, donc on y est rapidement, enfin parce que je dors tout le trajet surtout, le reste de la famille nous rejoint là-bas logiquement.

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Alex: Bonne vacances, je t'aime!!!!!! (ne trouve pas un bel italien pour me remplacer)

J'en trouverai sûrement un moins chiant. :Moi

Alex: Gngngn, dis-moi que tu m'aimes et décolle.

D'accord d'accord, je t'aime! :Moi

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Je range mon téléphone et suis Jules et ma mère qui se dirige vers  un truc pour déjeuner. Je me prends un café et rien à manger, je suis anxieux à cause de l'avion, je déteste ça depuis toujours.

- T'as l'air de dormir toi, me dit Jules en rigolant.

- Ferme-la.

Je me laisse aller sur la table et manque de m'endormir plusieurs fois, mais Jules me maintient éveillé malheureusement, allongeant mon supplice.

Le reste de la famille arrive, je n'y prête pas attention, et vais aux toilettes, j'ai déjà bu deux cafés, j'entends ma famille derrière moi rire mais je n'y prête pas attention et continue mon chemin.

En sortant de la cabine je tombe nez à nez avec Alex, je ne bouge pas, complètement choqué, et endormi, et à l'ouest.

- Salut, il dit tout sourire.

- Heu- Quoi?

- Surprise!

Je continue mon chemin et me lave les mains puis m'adosse à l'évier et le regarde de haut en bas, il n'est pas vraiment là, j'ai des visions.

- Maël?

- Hein? Non, je dors c'est ça?

- Non, je suis là.

Je m'approche de lui, toujours sceptique, puis l'embrasse, pas un peu, vraiment beaucoup, sans aucune délicatesse, il n'y répond pas tout de suite choqué, puis me pousse pour m'appuyer contre le lavabo. Il se détache le souffle coupé et me regarde surpris.

- Je ferai plus souvent des surprises, waaah.

- Donc ce n'est pas juste la fatigue, le stress et le café.

- Non non, c'est ta mère qui a eu l'idée de me faire venir, et Jules qui ne voulait pas qu'on te dise, alors on a fait ça, je te jure que c'était dur de ne rien dire parce que je n'aime pas les secrets mais finalement j'ai réussi.

- T'es à côté de moi de l'avion?

- J'espère bien, je n'ai jamais pris ce truc.

- Ça tombe bien, tu vas te stresser encore plus parce que je déteste.