- 𝖕𝖓𝖑, Alma & Nabil, Castille & Tarik
Lorsque Alma rencontre Nabil, elle ne
doutait pas un instant qu'elle allait enfin
connaître cet amour, celui qui nous anime
de l'intérieur, pour lequel on se dit prêt à tout,
mais nombreux seront les obs...
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ROUGE DRAMA
Je récupère son sac qui était au sol en glissant discrètement un petit mot que je lui ai écrit juste avant qu'elle me rejoigne ici. On s'est croisé ce matin dans les couloirs de la fac et comme à chaque fois que je la vois, elle est super belle. Aujourd'hui elle porte un de ses ensemble blazer et ses cheveux sont ondulés sur les pointes, c'est ce qu'il lui va le mieux je trouve.
Elle me remercie pour son sac et je me penche vers Alma et lui vole un petit boussah du bout des lèvres, elle relève doucement les yeux vers mon visage.
Alma – Voleur va, je ricane et je m'engage le premier pour sortir de là où nous étions tous les deux
Je la laisse derrière moi dans les escaliers que je descends en trottinant. J'arrive au fond du couloir et je m'engage vers la gauche pour rejoindre l'endroit que je squatte un peu tout le temps pour vendre un ou deux pochons. C'est mon point de rendez-vous avec quelques-uns de mes iencli que j'ai ici.
Une blonde s'approche de moi. Je la connais et c'est celle qui pourrait me vider les poches en fermant les yeux sur le prix. C'est une petite bourgeoise, sûrement à la recherche de sensations et qui se défonce pour oublier à quel point sa vie doit être de la merde. Une vie sans saveur avec des darons absents mais avec un royaume de fric entre les mains pour compenser ça. Je les connais bien.
- Salut, elle se pointe devant moi et elle pose son épaule contre le mur sur lequel je suis appuyer avec mon dos, dis, est-ce que tu aurais quelque chose d'autres comme de la blanche ? Je tourne la tête vers elle
– J'ai pas ça sur moi
- Oh, et tu connais quelqu'un qui pourrait en avoir pour moi ?
– Ouais
- Je peux avoir son contact ?
– Le deuxième numéro qu'il y a au dos du mien dans le pochon, elle hoche la tête en se relevant du mur pour partir, eh, c'est pas de la merde ça, c'est plus fort
- C'est peut-être ce dont j'ai besoin, elle hausse les épaules en regardant vers moi, les yeux sûrement encore explosé de son dernier joint
Elle disparaît dans le couloir et je fais la même chose pour aller rejoindre le cours de Bianchi. J'ai pas envie d'aller dans son putain de cours. Pas parce que j'ai peur de lui mais j'ai peur pour lui. Ce qu'il s'est passé hier soir sur le parking je l'ai pas encore digéré. Qu'il m'insulte ou me frappe, je m'en branle complet parce que je sais reposter. Mais qu'il parle mal à Alma, j'accepte pas, d'abord parce que c'est une femme mais surtout qu'elle n'a rien fait de mal, Alma je l'ai même trouvé un peu trop calme face à lui. Elle doit avoir un putain de sang froid que je n'ai pas.