Chapitre 1

3 0 0
                                    

Elle était restée ébahie, assommée par ce néant. Oui, ce néant-là, en elle alors qu'elle se réveillait après une nuit tendre et paisible. Sa bonne entra dans sa chambre et lui livra une lettre.


(Elle se lève d'un bon) Qu'est-ce que... Comment ? de quelle façon ?

Quel aquilon, froid et violent est passe ?

Quelle violence, quelle cruauté t'a arraché le cœur effleuri dans le mien ?

Était-il déjà prévu, que tu t'éloignes, que tu m'abandonnes ?

Après m'avoir amputé férocement !

Et disperser mes organes ou cela te chantait !!

(Elle s'approcha dun miroir et posa sa main sur la glace) Qu'ai-je fait ?! qu'as-tu fais de moi ?!

Pourquoi me chatiens-tu ?

Il ne s'agisait pas du nombre d'entre eux autour de moi ! Mais de celui qui venait à moi sans que j'aie à l'appeler, et qui me tapait sur l'épaule sans lui découvrir que j'êtai accablée...

(Elle crit)Tu m'as utilisée ! tu étais terrifié a l'idee d'être seul ! alors tu m'as prise comme fausse compagnie ! Et pourtant ...je voyais bien tes yeux deriver pour que l'on ne te voit pas m'escorter... je sentais bien tes câlins bourrés de honte ! je voyais bien, tes lèvres articuler des mensonges, n'etait-ce que du baratin !?

(Elle s'asseya de fatigue) Je... pensais que mes sentiments étaient réciproques...

Mais Je déteste mon côté doux ! je déteste être la personne qui craint l'injustice de quiconque qui entre dans leurs vies et qui s'assure toujours de ne briser l'esprit de personne !

Te souviens-tu de celui qui m'a fait mal hier de ta part, et lorsque je te réprimandais pour ça ! plus rien ne me concerne aujourd'hui.

Vous savez, LA TRAHISON ! (Elle sanglote)

Quand elle se répète, les gens tombent du cœur, et les yeux ne les voient plus...


Il arrive que vous aimiez une personne et que vous détestiez l'aimer !

(Elle se laissa tomber sur son lit) Douloureux, n'est-ce pas ?

Cette larme qui tombe en silence de la sévérité de l'oppression...

Car, parfois le Coeur voudrait hurler ce que la langue n'a pas pu sortir...

Ô Bon Dieu ! ils m'ont fait croire que ma nature est la pire au monde !

Ô Roi Saint ! Ma confiance dans ce bas monde a complètement disparu, faites tomber ma tristesse en me prosternant et libérez-moi de mes rancœurs, de ce ressentiment tenace, de l'amertume de leurs regards !

(Elle suffoque et ses larmes coulent)

Je marcherai sur un pied cassé.

Et je ne laisserai aucune trace de ma main sur l'épaule de qui que ce soit !

Je me vêtirai de blanc meme si mon monde s'est noirci

Pour que les fleurs me distinguent et se fanes.

Que j'apprecie les fleurs fanées ! et leurs odeurs tristement mielleuses.

Et je forcerai mes lèvres à se soulever pour garder mon masque mystérieux.

Je l'avoue.

(Elle leva sa main) Je ne suis pas un ange, mais un démon avec une conscience.

Je t'attends destin, aussi funèbre que tu sois !

J'aime la solitude.

Car je déteste la trahison.

Blanches et fanéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant