Chapitre 4

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Watson venait d'arriver à Baker Street quand il croisa Clarky. Ce dernier le salua avant de partir.

Il alla à l'appartement de son amant.

- Bonsoir Holmes.

- Bonsoir Watson.

- J'ai croisé Clarky, vous avez une nouvelle affaire ?

- Oui. Un meurtre étrange. Lestrade est dépassé, comme d'habitude, mais d'après ce bon Clarky, c'est vraiment étrange.

- Vous voulez de l'aide ?

- Non. Il vaut mieux éviter que vous travaillez avec un inconnu qui s'occupe des crimes. Puis, vous ne devriez pas venir ici.

- Les gens pensent que je viens chercher des affaires de mon défunt partenaire. Ou que j'ai dû mal à l'oublier. Peu importe.

- Mais si les partisans de...

Il fit taire son amant en posant ses lèvres sur les siennes tout en posant ses mains sur ses joues.

- Je préfère risquer ma vie chaque jour en étant à vos côtés, que rester gentiment chez moi.

- Mais vous avez une femme Watson. Nous devrions pas. Nous...

- Holmes. Je vous l'ai déjà dit. Mary est ma femme à la lumière du jour, et vous, vous êtes mon amant à la noirceur de la nuit.

- Il fait encore jour Watson.

Il sourit.

- Je devais vous voir. J'avais peur d'avoir rêvé votre retour.

- Combien de temps avez-vous ?

- Autant que vous le désirez.

- La vérité Watson.

- Dix-neuf heures, vingt au plus tard.

- Cela nous laisse deux heures à trois heures au mieux.

Son amant l'embrassa langoureusement en le déshabillant.

¤¤¤

Ce matin quand il prit place à son bureau, il trouva une enveloppe avec son nom écrit dessus. Il reconnut l'écriture. Il l'ouvrit et lu la lettre. Il y avait marqué une adresse et ''Je vous y attends dès dix-huit heures''. Il avait hâte d'y être, mais pour le moment, il devait commencer son travail.

*****

Holmes était avec Clarky à leur point de rendez-vous.

- Merci encore Monsieur Holmes.

- Cela me fait plaisir de vous aider Clarky. Je déteste rester sans rien faire. Puis si nous laissions ce pauvre Lestrade enquêter seul, Londres n'aurait presque plus d'habitants.

L'agent lui fit un petit sourire.

- Faîtes attention en partant Clarky.

- Vous aussi monsieur.

Après un signe de tête, ils se séparèrent. Il vérifia sa montre, il étant temps pour lui de rejoindre son amant. Il leur avait trouvé un appartement dans une petite ruelle ? Ce sera mieux que leur appartement, enfin, son appartement.

Il aimait Watson, il prenait tout ce qu'il pouvait de lui, même si cela lui faisait mal. Il lui arrivait de l'imaginer toucher, embrasser et caresser sa femme comme il le faisait avec lui, à certains détails prêt.

Il arrivait à leur lieu. Il se rafraîchit avant l'arrivée de son amant.

¤¤¤

Il lisait quand la porte s'ouvrit.

- Holmes.

- Watson.

- Qu'est-ce donc ce lieu ?

- Notre garçonnière. Je pense qu'il est plus judicieux que nous nous voyons ici qu'à Baker Street.

- Quelle attention.

Son amant s'approcha de lui puis l'embrassa.

¤¤¤

Il caressait le dos nu et moite de Watson.

- À quoi pensez-vous Sherlock ?

- Au fait qu'il a fallu que je meurs pour que nous nous étreignions presque chaque soir.

- Je ne pourrais pas survivre à votre vraie mort. Je l'ai bien compris. Alors faîtes attention à vous.

- Je fais guère attention à ma vie, celles des autres sont bien plus importantes, mais je ne veux pas vous causer de la peine à nouveau John, alors je ferais attention, du moins autant que je le peux.

Il sentit le sourire de son amant sur son épaule gauche.

*****

Watson se sentait bien, complet, enfin en paix. Il n'avait pas pu assumer ses sentiments avant la perte de Sherlock, mais à présent qu'il avait une seconde chance d'être avec lui, peu importe ses vœux avec Mary, il allait vivre pleinement son bonheur, sa romance, avec Sherlock.

FIN


Une ombre dans mon coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant