Holaaa, comment vous allez ? Je voulais m'excuser de ne pas avoir posté depuis longtemps, ce n'était pas forcément facile en ce moment mais j'ai enfin terminé ce chapitre 2.
Bonne lecture! 🦦
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Je sortais de la boîte afin de rentrer chez moi. Le chemin pour y aller n'était pas le plus sûr de la ville à vrai dire. J'habitais à quelques rues de la boîte, dans le quartier de golden hill. Pour rentrer je devais passer par un parc, je venais toujours y fumer car il n'y avait pas un chien le soir.
J'étais venus à San Diego pour échapper à ma tante et pour réaliser mon rêve d'enfant qui était de vivre ici. Je parlais couramment l'anglais et j'avais les bases en espagnol afin de ne pas être perdue.
Je passais devant le parc et continuais dans la ruelle qui me faisait le plus peur, elle était très peu éclairé et très étroite. Je commençais à avancer quand deux silhouettes apparut.
Je continuais ma route sans me poser de questions, après tout ces personnes habitaient peut-être ici?
J'arrivais à leur niveau et distinguais finalement deux hommes assis sur une marche, une bouteille à la main.
A voir leur tête, je pense que ce n'est pas de l'eau à l'intérieur. Je tournais ma tête et continuais mon chemin le plus rapidement possible quand une voix retentit.
- Eh ma jolie pars pas si vite on va pas te manger. Disait-elle avant que des rires retentissent.Je me retournai afin de regarder le vieux qui venait de parler. Il avait les cheveux noirs, certainement pas coiffés depuis longtemps. Il était vêtu d'une chemise marron à motifs noirs, d'un jean troués noirs, qu'il devait avoir piqué à son petit frère tellement il semblait petit. Celui assis à ses côtés était brun aux yeux verts. Je commençais à me retourner quand je vis ce dernier se lever. Il avança vers moi et m'attrapa le poignet sans me laisser le temps de le voir arriver. Je tentais de me débattre mais il était bien plus fort que moi. Et à vrai dire, l'alcool ne m'aidait pas non plus. Je l'entendis me dire :
- Eh ne fait pas ta timide ça va aller.
Prise de panique je répliquai :
- Ferme la imbecile tu n'oserais même pas poser un œil sur moi si la terror était avec moi. Un court instant, plus personne ne bougeait ni même respirait.
- PUTAIN LÂCHE LÀ, ELLE SORT AVEC UN ARIAS !!! Lui dit le vieux qui, jusque-là était resté silencieux.
L'homme me lâcha rapidement et je partis en courant sans me retourner.La fin du chemin se déroula sans problème et je finis par rentrer chez moi. Je vivais dans un appartement que je me payais avec l'argent que mes parents m'avaient laissé. Il n'était pas très grand mais ça me suffisait largement. Il était décoré dans les tons verts et des plantes y étaient disposées un peu partout. J'allais dans ma salle de bain prendre une douche quand je me rendis compte de ce que je venais de faire.
Non c'est pas possible, je n'aurais jamais dis ça, surtout pas en sachant que... Non ! Hélia, tu n'as pas fait ça c'est impossible.
Oui voilà je n'ai rien dit.
(Si, tu l'as dis..)
Arghhh tais toi !!
Je fonçai sous l'eau que j'avais laissé couler pendant que mon esprit se battait avec lui-même et l'eau bouillante me fit un bien fou.Une fois sortie de la douche, j'enfilais mon pyjama et partis me coucher. J'ai beau commencer à 10h demain, le réveil allait piquer.
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La sonnerie de mon téléphone me réveilla, j'avais mis une de mes musiques préférées. On ne pouvait pas avoir un meilleur réveil quand c'est du lana del rey. Lentement, je sortais de mon lit, mis ma musique et alla m'habiller. Je mettais des heures à choisir mes habits, il faut dire que je ne manquais pas de choix. J'étais passionnée par la mode et avoir une immense garde robe était mon rêve depuis petite. Je choisis finalement de mettre une jupe crayon noir, un col roulé beige et un blazer long de la même couleur que ce dernier. Je ne déjeunais pas le matin alors je partis me brosser les dents directement. Une fois mes dents brossées, je partis dans ma chambre me maquiller. Je ne mettais que très peu de maquillage mais je ne m'aimais pas vraiment sans alors je passais toujours quelques minutes à en mettre. J'appliquai un peu de gloss, du mascara et de l'hightlighter dans le coin des yeux.
Je venais de terminer de me coiffer, un simple chignon plaqué suffira, j'enfilais mes cuissardes rapidement et partis prendre le bus.Une fois arrivée au lycée, je passais à la cafétéria m'acheter un croissant et la sonnerie retentit. J'allais en cours de maths quand j'eus l'impression que les gens me dévisageaient. Les cours étaient lents et inintéressants, je détestais les cours, ils m'angoissaient et j'avais l'impression d'étouffer chaque fois.
Cette journée était bizarre, je ne savais pas pourquoi mais j'avais entendu plusieurs personnes me faire des remarques déplacées.
La sonnerie retentit au moment où je commençais à m'endormir, la physique est vraiment la pire des matières que l'on puisse avoir. Je rangeai mes affaires et sortis presque en courant de la salle afin d'éviter la queue pour la cantine. Une fois arrivée, je ne vis que quelques personnes devant l'entrée et me dépêchas d'y aller pour ne pas attendre trop longtemps. Je n'avais pas vraiment d'amie depuis que ma meilleure amie était partie l'an dernier. Elle avait dû déménager car sa grand-mère, qui habitait au Canada, ne pouvait plus se débrouiller seule. Pendant que je rêvassais, j'avais eu le temps de prendre mon plat. Je cherchais une place seule quand je sentis quelque chose à mon genou. Je n'eus pas le temps de savoir ce que c'était que je me retrouvai allongé par terre, mon plateau à quelque mettre de moi et des bouts de mon verre qui avait volé en éclats. Je me retournai afin de voir la cause de ma chute alors que des centaines de rire se faisaient entendre autour de moi. Une pointe dans ma poitrine me fit l'effet d'un coup de poignard en les entendant. Je vis alors Céline, la peste du lycée mais aussi la fille la plus populaire, accompagnée toute sa clique de chiens. Elle me dit ensuite « il devait être sacrément bourré pour se taper une meuf comme toi » et, alors que je tentais de me relever, elle me donna un coup de pied et me jeta son jus de fruit à la figure. Prise de panique et morte de honte, je partis me réfugier aux toilettes.
Quand je fis enfin seule et enfermée dans un des toilettes, je fondis en larmes. C'est alors qu'au bout de plusieurs minutes, j'entendis frapper. J'ouvris lentement la porte, de toute façon il ne pouvait pas m'arriver pire que cela. Surprise de découvrir une autre fille que Céline, je sursautai. C'était une jolie fille, rousse aux yeux verts, on aurait dit que rien ne pouvait l'atteindre et cela me donna un sentiment d'admiration. Elle me prit par la main et me tendit un paquet de mouchoirs. Elle en prit ensuite un, le mouilla et m'essuya le visage qui était dans un état désastreux. Une fois que je fis calmée, Enola, qui m'avait donné son nom entre temps, le raconter que la rumeur qui tournait depuis ce matin était sur moi. J'avais, d'après celle là, couché avec un Arias. Les Arias étaient une longue lignée de trafiquants d'armes et ils terrorisaient une bonne partie de l'Amérique. Ils étaient à la tête du gang des las sombras et personne, en tout cas aucune vivante actuellement, n'avait vu leurs visages. C'est alors que je me rappelai de ce qu'il s'était passé hier, l'altercation en boîte puis dans la rue et finalement la bêtise que j'avais dite afin d'être tranquille.
Mes yeux s'embuaient de larmes et Enola m'attrapa pour me faire un câlin. Il est vrai que je détestais le contact humain mais cela me fit un bien fou.L'après-midi était passé et, après m'être calmée, j'étais rentrée chez moi épuisée et m'étais endormie.
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Hiii j'adore ce chapitre ! J'ai également réussi à faire un chapitre assez grand contrairement au premier !
Alors vous en pensez quoi vous ?
Et Hélia ? Est-ce qu'elle a bien fait ?Voilà pour aujourd'hui !!
Kiss. (a.) 💋
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LAS SOMBRAS
Romance𝘩𝘦́𝘭𝘪𝘢, 𝘶𝘯𝘦 𝘫𝘦𝘶𝘯𝘦 𝘧𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘴𝘪 𝘮𝘢𝘨𝘯𝘪𝘧𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘴𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳𝘦𝘶𝘴𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘦́𝘯𝘦̀𝘣𝘳𝘦𝘴. 𝘪𝘪𝘢𝘯, 𝘶𝘯 𝘩𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘮𝘺𝘴𝘵𝘦́𝘳𝘪𝘦𝘶𝘹, 𝘥𝘦́𝘫𝘢̀ 𝘱𝘪𝘦́𝘨𝘦́ 𝘢𝘶 𝘧𝘰𝘯...