Inspiré du Parti Pris des Choses de
Francis PongeLe parapluie pare celui qui l'élève à l'acharnement du ciel. Sa posture imperméable de toute attaque allège la vulnérabilité du porteur, pouvant le déployer tel un bouclier contre l'atmosphère. Il s'élance et s'adonne alors à un combat à la force de sa toile pour maintenir loin la pluie, la tempête ou toutes éclosions naturelles s'abattant sur les têtes. Le clapotis énervé des gouttes d'eaux est le signe d'une lutte sans merci tandis que le propriétaire serre vigoureusement son manche par peur de sa défaite. Valeureux guerrier, fidèle à sa cause, il ne faillit pas face à sa condition et encaisse, quoi qu'il arrive, le poids de la pluie en ses saisons.
Sa tâche lourdement éprouvante finie, il se repli fièrement sur lui-même dans la grâce du cliquetis, le faisant retrouver son état d'origine. Sa loyauté sans vergogne fonde en lui son innocence et devint en ses beaux jours le soldat oublié, perdu dans les consciences.
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Ce poème en prose à deux ans environs, je l'avais fait pour un devoir au lycée je l'ai retrouvé récemment et je me suis dit pourquoi pas le poster ici
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Pensées Confuses
De TodoSimple petits récits me traversant l'esprit. [•Novembre 2022-???•]