L'arme du commissaire a atterri de l'autre côté de la pièce après que je lui ai mis mon poing dans la gueule. J'ai immédiatement senti 6 bras me retenir et me plaquer au sol en me criant de ne pas faire de gestes brusques. Je ne me suis pas débattu, c'était inutile. On m'a mis les menottes et mis en arrestation pour coups et blessures. J'étais officiellement en garde à vue. Eh merde...
-Commissaire: VAS RAMENER LES DOUBLES DES CLEFS !!
-Officier: Où sont-ils ??
-Commissaire: Dans le coffre dans mon bureau, le code c'est 5210.
-Officier: Tout de suite !
L'un des 3 officiers qui me tenaient au sol m'a lâché pour aller chercher les clefs.
-Moi: Vous me faites mal au dos !
Le genou de l'officier me faisait mal au dos, je le lui ai dit et il l'a retiré, mais en s'assurant de bien me tenir quand-même. Je ne voyais pas Bachir et Fatima parce que je faisais dos à la cellule où ils étaient.
L'officier est revenu en une minute et le commissaire a donné l'ordre de m'enfermer dans la cellule voisine qui contenait déjà deux prisonniers. Je les ai entendu ouvrir l'autre cellule pour faire sortir Bachir.
-Commissaire: Vous êtes aussi en arrestation pour coups et blessures et outrage à agent, ainsi que refus d'obtempérer
J'ai présumé qu'il parlait à Bachir. Et mes doutes se sont confirmés quand la porte s'est ouverte et qu'il est entré dans la cellule. Je l'ai regardé et me suis retenu de ne pas l'agresser. Il est allé s'asseoir dans un coin sans rien dire. Je suis allé m'asseoir à côté de lui, mais pas pour faire ami ami.
-Moi: Tu es vraiment un imbécile, tu le sais ça ?
-Lui: C'est qui le connard qui a agressé un putain de commissaire de police ?? Tu l'as acheté où, ton diplôme d'avocat ?
J'étais ébahi. Mais vraiment.
-Moi: Tu te fous de ma gueule là ? Pourquoi je l'ai agressé ce commissaire de police ?
-Lui: Parce que tu étais trop con pour te rappeler qu'on avait besoin de toi pour nous sortir de là?
-Moi: Non mais attends... Tu sais que si je te casse pas la gueule là, c'est pour pas apporter plus de traumatisme à Fatima?
-Lui: Moi aussi t'inquiète. Sinon je t'aurais déjà défoncé
-Moi: Tu en auras l'occasion quand on sera dehors.
-Lui: Là au moins, tu sauras faire bonne utilité de tes poings.
-Moi: Je vais me barrer parce que je suis à ça de t'éclater la tête contre ces barreaux
Je me suis levé et suis allé m'asseoir de l'autre côté de la cellule. C'est officiel, on va tous passer la nuit enfermé entre ces 4 murs. Comment doit être Fatima en ce moment ? C'est la seule qui comptait à ce stade. Comment va t-on la sortir de là ? Putain...
-Bachir: On n'a pas le droit de passer un appel normalement, monsieur l'avocat ?
-Moi: Me parle pas, connard
-Lui: Tu es vraiment un gamin. Tu as quoi, 5 ans ?
Je ne lui ai pas répondu, c'est vrai qu'on avait droit à un appel. J'ai appelé le commissaire mais je m'attendais pas à ce qu'il réponde après ce qu'il vient de se passer. Par contre, quoi qu'il arrive, nos droits ils sont obligés de les respecter. Je me suis mis devant les barreaux et j'ai commencé à crier.
-Moi: COMMISSAIRE !! On A DROIT À UN APPEL !! Vous ne pouvez pas enfermer quelqu'un et l'empêcher de prévenir qui que ce soit !!
Personne ne répondait alors je continuais.
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Moi vs Sa dernière volonté (l'ultime voie vers le bonheur)
Romance-Alors c'est une jeune femme, que la vie a malmenée. De ces persécussions, né un démon, une entité, un "rap", qui l'habite, la consume, la pousse à se faire du mal à elle-même et aux autres, en lui répétant cette vérité là: "Tu n'as rien à perdre"...
