Wife of a CEO {NAMJOON FF - FR}

Chapitre 2

Namjoon

Songpa-gu, Séoul, Corée du Sud

10h08

Présent...

Le directeur marketing ne fait que parler, sans même se rendre compte que quasiment toute la salle n'en peux plus de lui - moi y compris -. Je me racle la gorge pour lui montrer mon mécontentement, mais rien n'y fait. Je me lève alors de manière brusque et il me remarque enfin.

— Monsieur Choi, je suis très conscient que vous êtes très impliqué dans le marketing et dans pleins d'autres domaines de la KJ CORPORATION, et je suis également sûr que vous ne voulez pas perdre votre poste mais si vous continuez d'ignorer les autres, je serai obligé de vous licencier.

Il me regarde avec les yeux écarquillés et bégaye quelque chose avant de s'assoir à nouveau. Toute la salle souffle de soulagement avant que je n'arrange mon veston et que je ne sorte en trombe de la pièce, suivis de ma secrétaire.

— Monsieur, votre rendez-vous est arri-

— Annulez-le.

— Mais, c'est le-

— Suivez-moi dans mon bureau, ordonné-je.

Elle ne me répond pas et se contente de faire ce que je lui ai dit.

Nous entrons en symbiose dans la pièce où je travaille et je referme la porte à clef une fois qu'elle est face à mon plan de travail.

Je m'approche dangereusement d'elle, la retourne et la plaque contre la bordure de mon bureau.

J'attrape le poignet de la main où elle tiens sa tablette et la fait glisser d'entre ses doigts afin qu'elle tombe au sol.

Elle me regarde avec incompréhension dans les yeux, ça renvoie à un air très innocent que j'apprécie particulièrement chez une femme.

— Vous savez... Le travail que vous me fournissez depuis un moment n'est pas très qualitatif...

— Est-ce que vous allez me punir pour cet acte ? Demande-t-elle assez timidement.

Un sourire narquois se dessine sur mon visage alors que je lâche délicatement son poignet pour après venir passer mes mains sur les courbes parfaites du haut de son corps.

Je remarque assez rapidement un sourire joueur se dresser sur son beau visage angélique.

J'attrape alors très vite sa tête de mes deux mains et plaque ses délicieuses lèvres contre les miennes.

Nos langues s'entremêlent très rapidement avant que je ne sépare nos visages afin d'enfouir ma tête dans son cou et de mordiller légèrement la douce peau de ma secrétaire qui gémis déjà à mon oreille.

Cette femme est un pure délice.

Cela fait près de sept mois qu'elle travaille pour moi. Lors de son interview, son seul corps a réussi à l'engager.

Un mois s'est écoulé depuis que nous avons commencé ce genre de relation. Mais je sens qu'il va falloir que j'arrête bien vite. Je me sens comme si que je l'utilisait pour me vider, car je n'ai pas pu allé dans les boîtes illégales. Et quelque chose me dit qu'elle m'apprécie plus qu'elle ne devrait.

Et ça, je n'aime pas.

Je suis sur le point d'entrer un doigt en elle, mais je me stoppe.

Celle-ci, qui était en plein extase, me regarde - perplexe - dans les yeux.

— Quelque chose ne va pas ?