The Only - TOME 1

Chapitre XII - Deux hommes à aimer

Après quelques minutes, nous arrivons devant chez moi.

– Et, voilà, tu es arrivée chez toi.

Il tourne sa tête vers moi et je fais de même.

– Merci pour cette journée et pour le koala. C'est... T'es adorable, Tom...

– C'est rien... T'es aussi très... mignonne...

Je rougis et fixe ses iris azur.

– Merci...

– Du coup... on est en couple, dit-il.

– Oui...

– Tu...

– Oui ?

Point de vue de Tom Felton :

J'ai envie de l'embrasser, mais je n'ose pas. Et, si je fais un faux pas ?

– On se parle par message ? demandé-je.

– Oui.

Je ne sais plus quoi dire.

– À dimanche, dit-elle en me souriant.

– Dimanche...

– Pour la fête foraine, rigole-t-elle.

– Tu... Tu veux venir mercredi ?

– Où ?

Je perds la moitié de mes mots !

– Dans la forêt de Swinley. On va tourner quelques scènes. C'est à une heure de Londres.

– Mercredi, c'est d'accord.

– Ça t'intéresse vraiment ?

– Oui, pourquoi pas. Je suis curieuse de voir quelle expression tu afficheras en tournant.

Je crois rêver...

– C'est à quatorze heures.

– Je viendrai avec mon père.

– Je t'attendrai.

Ses lèvres... Je m'approche tout doucement en espérant ne pas faire une bêtise et mes lèvres frôlent les siennes. Elle ne recule pas et ferme les yeux ; je l'embrasse. Nous ne nous sommes embrassés qu'une fois, mais ça m'a manqué. Nous entrouvrons nos lèvres au même moment et je glisse ma langue qui rencontre la sienne. Notre baiser devient plus... mouillé et langoureux.

Fin du point de vue de Tom Felton.

Oh oui... Ce baiser, je l'attends depuis un moment ! Il sent bon... Le parfum pour homme. Je commence à avoir chaud et le koala dans mes bras n'arrange rien. Tout comme le souffle chaud de Tom qui se perd sur mon visage. Je vais mourir de chaleur, mais c'est agréable. Sans oublier mon cœur qui bondit dans ma poitrine et les sensations de bien-être dans mon bas ventre. J'aime se baiser, comment il est exécuté et où il est exécuté.

Tom recule et j'ouvre lentement les yeux : wow !

Que dire après ça ?

– Tu... Tu devrais y aller ou ton père t'empêchera de sortir mercredi...

– Ou... Oui... Tu as raison. Euh, à mercredi ?

– Oui, à mercredi.

Je lui souris brièvement, gênée, et j'ouvre la portière de la voiture. Je descends et m'éloigne rapidement. Ce baiser m'a retournée...

J'entre dans le hall, prends l'ascenseur et j'essaye de me calmer pour éviter que mon père ne recommence son interrogatoire. J'ouvre la porte d'entrée.