The Only - TOME 1

Chapitre XVII - Felton & Cie

Enfin ! Nous sommes dans la voiture de Tom et il conduit. Je suis excitée et en même temps, tendue. Aller chez des gens que je ne connais pas, c'est un peu... stressant, mais de penser que je vais pouvoir passer du temps avec Tom, ça me rend heureuse. Nous écoutons de la musique et je regarde le paysage.

*****

Tom se gare devant une maison.

– C'est ici, dit-il.

Il ouvre sa portière, je fais de même et il prend mon sac dans le coffre. La maison a un étage. Il y a beaucoup de fleurs dans l'allée. Il ouvre un petit portail noir.

– Vas-y.

Je rentre et ça sent bon les fleurs.

– Ma mère aime beaucoup les fleurs.

– Je vois ça, souris-je. Elle a la main verte.

Il rigole et il sort une clé de sa poche. Le stress est à son comble... Quatre semaines que nous sommes en couple et... je vais rencontrer sa famille. Je suis au bord de la crise de stress ! Nous pénétrons chez lui, dans un petit hall dont le sol est un carrelage blanc effet brillant. À droite, il y a un escalier.

– Tom ?

Une voix appelle son prénom.

– C'est ma mère, me chuchote-t-il en enlevant ses chaussures.

Je fais pareil et nous avançons pour pénétrer dans le séjour, par le salon. À gauche : la salle à manger et dans la longueur, une grande cuisine équipée.

– Maman.

Sa mère qui est dos à nous, dans la cuisine, se retourne. Elle est d'un châtain et à des yeux azur comme ceux de son fils.

– Bonsoir, me sourit sa mère en s'approchant de nous.

– Euh bonsoir, Madame...

– Appelle-moi Sharon.

– Oh, d'accord... Moi, c'est T/P...

– Un joli prénom. Tom n'arrête pas de me parler de toi.

– Maman...

Je retiens un rire, mais Sharon le laisse sortir.

– Tu lui fais visiter ? Chris ne va pas tarder.

– Oui. Johnny et Ashley sont en haut ?

– Ils se préparent, oui.

– D'accord. Tu viens ? On monte.

– Je te suis, dis-je.

Sharon me sourit et je suis Tom. Nous prenons l'escalier et arrivons dans un long couloir. Il ouvre une porte.

– Ici, c'est ma chambre.

Une armoire à l'entrée, un lit deux places au milieu de la chambre, un bureau à côté de la fenêtre et un canapé en pied de lit.

– C'est sympa.

C'est vrai qu'il y a quelque chose dont nous n'avons pas parlé ; j'ai dit à mon père que je ne dormirai pas avec Tom, qu'il a une chambre d'ami, mais...

– Pour ce soir, tu vas dormir sur mon lit, m'indique Tom en déposant mon sac au pied de celui-ci. Je dormirai sur le canapé.

– Euh, je peux dormir sur

– T'inquiète, ça me va.

– Ça me gêne que tu me laisses ton lit...

– Non, c'est normal.