Chapitre 9

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TW : viol€nce, mutil@tion, s@ng, c0upur€, t€ntative
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Alvaro

Je l'avais amené dans une pièce qui restait la plupart du temps fermée à clé pour la simple et bonne raison que je l'utilisais très rarement.

En générale je tue sur le coup mais ceux qui me font un coup de pute je préfère prendre mon temps. Ceux pour qui la mort semble plus douce que ma compagnie.

Des taches de sang séchés décoraient les murs et le sol. Je ne compte pas lui faire de mal, j'en suis incapable, mais je veux que son cœur se contracte aussi fort que le mien lorsque j'ai vu ses yeux verts trembler de peur en me regardant.

Je tue, je ne l'ai jamais caché, j'ai toujours fonctionné comme ça et je ne compte pas changer. Elle, elle ne tue peut etre pas mais elle escroque les gens pour vivre, nous sommes pas si différent que ça. Elle fait autant de mal que moi, juste d'une manière différente.

Elle m'avait déjà vu tuer, elle savait de quoi j'étais capable alors pourquoi réagir comme ça ? Pourquoi me rejeter comme ça alors que je lui avais réglé tout ses problèmes ? Que je mettais mis en danger pour qu'elle elle ne le soit plus.

Victoria était allongée devant moi sur une table qui se trouvait au centre de la pièce, ces bras et ses jambes étaient retenues par des sangles à chaque extrémités. Je l'avais bâillonné, ses cris incessants m'irritaient les tympans. Son visage était inondé de larmes. Mais même malgré la peur qui peignait son visage elle restait sublime. Ses yeux verts ressortaient face a la couleur rouges des vaisseaux sanguins qui explosaient dans ses yeux. Ses cheveux noirs était en bataille a force de se débattre mais lui donnaient un air plus naturel.

Je pris un couteau qui était posé sur un petit plateau remplis d'autres outils. Il y avait encore la présence d'une trace de sang séchée le long de la lame.

Je m'avança vers elle, mais elle détourna le visage pour ne pas me voir.

Tu n'as toujours pas compris la leçon à ce qu'on dirait...

Je mis mon couteau et le posa délicatement contre sa joue rosée à force de pleurer, je tourna son visage vers moi. Nos yeux tissèrent immédiatement un lien, un lien obscure, où seules les émotions les plus malsaines étaient transmises. Elle me détestait et je le ressentais. Ses yeux et son corps trahissaient l'adrénaline qui courrait dans ses veines. Elle avait peur, peur de mourir,  peur de savoir ce qui pourrai lui arriver, jusqu'ou je serrai capable d'aller. Je me pencha vers son oreille et lui adressa quelques mots avant de commencer.

Fais attention à ne pas trop bouger Tesoro, tu risquerais de te couper, susurrais-je contre son oreille.

Un sourire naissa contre ma bouche.

Je parcourais son corps avec le côté inverse de la lame, celui qui ne pouvait pas la blesser.

Je passa sur son cou, sa peau était pâle et lisse, en parfaite opposition avec le sang séché sur la lame.

Son corps tremblait contre la table. Cette pièce était loin d'être chaleureuse, le courant d'air faisait frissonner son corps frêle au contact du metal, elle était mal isoler et la lumière ne passait que très faiblement.

Je fis glisser ma lame jusqu'à son épaule droite. Je fendis la manche de son gilet. Son épaule était désormais dénudée. Je fis de nouveaux glisser le dos de la lame contre sa peau. Je passa entre sa poitrine et laissa mon couteau découvrir son corps, se promenant sur sa chair.

Sa cage thoracique se soulevait rapidement signe que son rythme cardiaque était élevé. Elle n'avait aucun moyen de prévoir mes gestes ou de m'arrêter et je savais qu'elle détestait ça.

Dangereuse ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant