Chapitre 1

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Internet est un couteau à double tranchant.

Tant que vous ne touchez pas les rebords, rien ne vous arrivera.

En revanche, pour les petits amateur d'adrénaline qui se risqueraient à tenter le diable, vous ne serez pas déçus.

Il suffit d'un clique pour que votre vie soit foutue.
...

Nous avons tous une part d'ombre en nous.

Où se trouve la limite entre le bien et le mal ? À partir de quand sommes nous désignez comme de "mauvaises personnes" ?

Mon nom est Victoria Hawks et mes passe-temps sont assez particuliers. Je n'ai pas de réel boulot à proprement parler, je suis hackeuse et revendeuse sur une plateforme assez particulière, le Darkweb.

Les gens sont souvent effrayés en entendant ce mot parce que là-bas c'est un monde tout à fait différent. C'est la loi du plus fort qui l'emporte et ça dans tous les domaines, hacking, tueur à gages, etc... Si t'es bon dans ce que tu fais, tu gagnes en crédibilités et donc en respect.

Tous les mois des classements circulent sur les forums. Je suis numéro 1 dans hacking depuis 2mois et j'en suis assez fière.

Là-bas ça fonctionne un peu comme Vinted ou Leboncoin, tu mets une annonce et les gens te contacte. J'étais donc entrain de chercher un truc qui pourrait m'intéresser mais je me fais toujours surprendre par un taré qui mets une annonce encore plus étrange que les autres. Faut pas croire, on est pas tous des psychopathes ou des cannibales quand on est sur le darkweb, certains comme moi, s'en sert simplement pour faire de l'argent et expérimenter des choses interdites ou malsaines au yeux de la société actuelle.

Le point négatif avec un travail comme le mien c'est que plus rien ne me surprends. Avec le temps on commence à banaliser la violence...

«  Je cherche un plan cul » Sur le Darkweb ? Je préfère pas postuler.

« Je cherche à assouvir mes pulsions, quelqu'un de suicidaire ? » Un peu trop direct pour le coup.

« Recherche d'une hackeuse capable de pirater un base de donnés en Italie. » Parfait pour moi ça.

Je pars sur son compte pour ouvrir une page de discussion entre lui et moi.

Moi : Si je vous aide, je serai payer combien ?

Il ne tarda pas à me répondre.

Lui : 300 000 € le prix est variable par rapport à votre efficacité et votre réussite. Mon temps est précieux.

Moi : Pas la peine de vous en faire je m'y connais mieux que personne d'autre ici.
Moi : Comment on s'organise ?

Lui : Donnez moi votre adresse.

Moi : Biensûr ! Vous voulez pas ma photo aussi ? Vous me prenez vraiment pour une conne ?

Lui : Je suis en Italie, c'était précisé dans l'annonce, si vous n'en n'êtes pas capable ne me faite pas perdre mon temps. Bonne soirée.

Je ne suis pas capable ? Cette remarque m'agaça alors par je ne sais quelle stupidité je lui donna un point de rendez-vous. J'avais déjà rencontré certain de mes clients mais simplement pour donner un point relais ou juste me faire payer en cash.

Moi : On se retrouve au Café Bluestone, 327 Park Av. Starkley, New York.

Lui : Parfait une voiture sera là-bas dans 1h.

Je ne le croyais pas, on ne peut faire confiance à personne ici mais quelque chose me poussa à le faire. Je me laissa tenter, je pris quand même le soin d'utiliser un faux nom au cas où cette histoire tournerait mal.

Dangereuse ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant