Shanks Le Roux (One Piece)

577 14 42
                                    

Les conséquences

Cachant sa honte, enroulant son châle rose pâle autour de sa tête, la femme posa un pied sur le bateau de pêche d'un homme qu'elle connaissait bien. Mais qu'importe désormais, se disait-elle. Elle rompit les liens qui le retenait sur ce port et volait le rafiot, tentant vainement d'oublier les derniers événements.

Un jour seulement auparavant, tout allait bien. Le soleil réchauffait le village du petit atoll d'Asmodin, apportant la joie après un rude hiver. La jeune femme aux longs cheveux châtains enroulé dans son châle rose pâle en soie, essuyait les verres du bar pour la soirée qui allait suivre. Devant elle, les hommes importants du village discutaient de choses qu'elle ne comprenait pas, ou plutôt qu'elle préférait faire semblant de ne pas comprendre, tout en buvant une bouteille de vin un peu trop cher pour l'occasion. Elle posa le verre de vin, le dernier à essuyer avant de prendre une pinte de bière pour l'essuyer avec son chiffon.

À sa gauche, elle entendit un claquement. On toquait sur le carreau en vitre de la porte d'entrée su bar. La jeune femme posa la pinte, jetant un regard à la porte. D'un geste rapide, elle posa son chiffon sur son épaule et se dirigea vers la porte.

-Marianne ? C'est qui ? demanda emmerder le propriétaire du bar qui discutait avec le maire.

-Un étranger, répondit ladite Marianne en ouvrant la porte doucement.

Elle sortit sur le porche et ferma derrière elle pour ne pas déranger ceux qui discutaient à l'intérieur.

-Bonjour ! dit-elle en souriant à l'homme aux longs cheveux carmin : On n'est pas encore ouvert.

-Je voulais un renseignement, plutôt qu'une bière, ma jolie, sourit l'étranger en retour.

-Dites-moi, répondit la jeune barmaid toute ouïe.

-J'ai entendu parler d'une maison des Enchères sur cette île. Mais impossible de la trouver.

-Eh bien, je crois qu'elle n'est pas indiquée directement, marmonna Marianne réfléchissant à un moyen clair d'indiquer la direction en s'avançant vers la rue : Vous suivez cette route, puis une fois arrivé devant l'église, vous tournez à droite et la grande maison en brique rouge sera votre destination.

-Merci bien. Et autre chose ! À quelle heure pourra-t-on mes amis et moi vous rendre une petite visite ?

-Nous ouvrons à sept heures du soir, répondit la femme châtaine en pouffant de la façon de parler du rouge.

L'homme la remercia chaleureusement, avant de rejoindre ses camarades. La barmaid constata qu'ils étaient armés. Sa première pensée fut d'espérer qu'ils ne posèrent pas trop de problèmes. Puis elle rentrait à nouveau dans le bar, prête à continuer ses corvées.

-Je crois que ce sont des pirates, monsieur, expliqua Marianne à son patron : Ils allaient aux Enchères.

-C'est bien pour mes affaires ça, sourit le Maire : Tes informations me font toujours plaisir petite Marianne.

-Merci monsieur, sourit-t-elle quelque peu gênée.

En effet, le Maire l'aimait beaucoup et espérait en faire sa bru. Mais Marianne n'avait encore jamais accepté une seule avance du fils du maire et espérait ne jamais être obligé de le faire. Mais elle connaissait sa mère, elle ne la laissera pas devenir "une vieille fille" comme sa tante. Cependant elle aimerait bien finir comme sa tante, elle n'aurait pas à subir ce que son amie Lisa vivait au quotidien ; les grossesses à répétition, la perte de deux enfants, ou simplement le stress de les élever. Son amie avait pris dix ans sur son visage et sa santé en à peine quatre ans de mariage.

Recueil de One shot ( Character x OC/Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant