Shanks Le Roux - part 2 (One piece)

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La paria

L'hiver était une nouvelle fois rude pour Asmodin. Les récoltes de l'été précédente n'étaient déjà plus suffisantes, principalement à cause de l'opulence du nouveau et arrogant maire de l'île et les stigmas de la maladie qui s'était répandue lors de l'automne. Mais l'arrivée d'un bateau pirate apportait, au paysage déjà bien sombre, un autre problème. En effet, les habitants ne pouvaient pas se permettre de vendre leur nourriture à un étranger. Mais ils ne pouvaient pas non plus refuser s'il avait l'argent pour le payer.

L'équipage du roux, en se baladant une seconde fois sur l'île, se retrouvait étonné du changement de l'île. Asmodin était en effet une petite île, mais qui la première fois, l'année précédente, semblait accueillante, les jupons des femmes virevoltaient, les hommes buvaient gaiement. Désormais dans les rues, les gens semblaient plus renfermés, ils ne se souriaient plus, en vérité ils semblaient se surveiller les uns et les autres. La paranoïa était ambiante et généralisée, principalement à l'égard des étrangers.

En passant sur la place, les pirates furent surpris par un spectacle déconcertant, ou plutôt les traces d'un spectacle. Une sorte de potence avait été installé au centre de la ville, et pendu à celle-ci des cheveux. Les pirates pouvaient distinguer cinq longues chevelures et pouvaient même distinguer les plus anciennes. Ben Beckmann, laissant échapper la fumée de sa cigarette, jeta un regard à son capitaine qui, le visage baissé, serrait les poings.

-On fait quoi avec eux ? demanda donc le second

-Beck, commença Shanks : On va chercher Marianne et on se tire.

-Tiens ? Tu veux l'emmener avec nous, du coup ? demanda Yassop étonné.

-Franchement ce n'est pas le meilleur endroit pour vivre, répondit Lucky au tireur d'élite : Elle sera mieux avec nous.

-Mouais, si elle ne traite pas Shanks de goujat, c'est qu'elle n'est pas normale, ajouta Beck : Ça fait un an quand même.

-Elle est patiente, sourit le capitaine malicieusement.

La bande du roux se dirigèrent vers le bar, où la jeune brune travaillait, persuadée qu'elle y serait, à laver les verres. Mais alors que l'homme aux cheveux carmin regardait par le carreau de la taverne, une autre femme faisait son travail, elle était petite et avait les cheveux noirs. Shanks toqua tout de même à la porte pour avoir des informations. L'inconnu jeta un regard à la porte et soupira, elle vint tout de même ouvrir mais d'un ton froid elle demandait :

-Qu'est-ce que je peux pour vous ?

-Vous savez où se trouverait Marianne. Elle travaillait ici.

Le visage de la serveuse se déformait, entre peur et dégoût, elle referma brusquement la porte après avoir dit :

-Allez demander à sa sœur, elle travaille en face chez l'ébéniste...

Les pirates se lançaient un regard, cela ne leur disait rien, toute cette histoire. Cependant Shanks n'était pas découragé au contraire, l'inquiétude le poussait à savoir. Il se dirigea donc de l'autre côté de la rue, dans l'atelier de l'ébéniste. À l'entrée, une jeune femme, qui devait à peine avoir vingt ans, au ventre rond, sculptait un petit ourson en chantonnant. Le pirate s'approcha d'elle, posant sa main sur le comptoir.

-Bonjour ! Vous avez besoin de quelque chose ? demanda la jeune femme toute sourire.

Elle avait un visage bien différent de sa grande sœur, mais leur voix était très similaire.

-Je cherche quelqu'un. On m'a dit que vous pourriez m'aider, répondit le pirate en souriant ne tenant pas vraiment à effrayer la jeune femme.

-Je ne sais pas si je serai d'une grande aide, mais soit ! répondit la jeune femme : Dites-moi.

Recueil de One shot ( Character x OC/Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant