Exiled

8. La Diva.

Une odeur de pain grillé flottait dans l'atmosphère et vint chatouiller ses narines alors qu'il avait encore les yeux clos. Il avait rêvé. Oui ça n'était pas arrivé, tout ça. Pour la simple et bonne raison que Carter faisait griller du pain pour faire ses toast au œufs brouillés dans leurs cuisine à Los Angeles. Non rien est arrivé, pas de voyage en France, pas d'André, pas de voiture moisis et même pas de vache. Il n'allait pas habiter en campagne, n'avait pas été présenté à Venda, la femme d'André et elle n'avait pas préparer du pot au feu pour le diner avant de lui dire d'aller dormir car il avait l'air fatigué. Ça avait pourtant eu l'air si réel! Tout ça! Il se souvenait presque de s'être endormie dans une chambre de bois en pleurant silencieusement sur son oreiller. Soulagé il s'étala, les yeux toujours fermés, en étoile de mer sur son lit. Soudain il sentit quelque chose d'humide là où il avait posé sa main. Les larmes. Tous ça est réel.
Non, non, non, non, non!
Il ouvrit en grand les yeux et fut ébloui par la clarté du jour. La voici, la chambre en bois. Ce n'était pas un rêve.
Il avait envie de frapper dans les murs mais il se contenta de hurler à pleins poumons dans son oreiller.
Il s'habilla vite fait et descendit dans la cuisine. Venda était une femme replète de 64 ou 65 ans, ses cheveux étaient remontés en un chignon désorganisé et on devinait une beauté évidente dans sa jeunesse à travers ses traits. Elle était tout dans la douceur de par ses gestes et ses expression. Elle lui faisait penser à sa propre mère. Elle lui chantonna d'une voix claire:
- Comment va la belle au bois dormant ce matin? Tu as bien dormi petit? Tiens je t'ai préparé des toast aux oeufs histoire que tu sois pas trop dépaysé...
- C'est... Merci madame.
- Ah non pas de ça avec moi hein, appelle moi Venda bon dieu!
Au moment ou il allait répondre des pas ce firent entendre derrière eux.
André couvert de terre venait d'entrer dans la cuisine.
- Eh bien moi je ne suis pas d'accord. Ici c'est pas le club med alors ce sera Monsieur et Madame et je te préviens, dit-il en le pointant du doigt, tu viens de passer t'a dernière grasse matinée. Finis tes oeufs et viens me rejoindre près du poulailler, t'as du pain sur la planche.
Et il sortit en trombe sans contestation possible. Non mais quel blaireau! Si ce con de français croit qu'il va faire de lui son esclave il se met violemment le doigt dans l'oeil.
- Ne prêtes pas attention à son humeur, intervient-elle en soupirant, continue à m'appeler Venda quand nous serons tous les deux.
Elle lui fit un clin d'oeil malicieux et Matthew eu soudain une bouffé d'affection pour Venda.
Il m'y alors un point d'honneur à manger le plus lentement possible son déjeuner et quand il eût fini, il se leva et se rendit au près du poulailler.
Il ne voyait pas d'André alors il entrouvrit la porte doucement, il aperçu comme des étagères où les poules pondaient avec du foin un peu partout. Il ouvrit complètement la porte grinçante cette fois. À ce bruit, elle se retourna. Elle, oui. Et elle n'avait pas l'air très contente de le voir.
- Ah bah te voilà la diva! Allez au boulot putain, trois heures que je t'attend merde. Elle le regarda attentivement pendant quelques instants. Bof, j'aime pas ta gueule. Je te connais pas que déjà tu m'inssupporte.
Ah bah sympa la gamine.
Les pas d'André se firent entendre derrière Matthew accompagné d'un petit rire grave. "Je vois que t'as rencontré ma nièce dit donc! Emma et toi, je sens que ça part déjà bien!" Lui glissa-t-il dans l'oreille. Il commença à partir mais revint sur ses pas. "Petit gars si tu la touche je te fais bouffer le gazon". Et il partit.

Non mais qu'est-ce que ce vieux con s'imaginait? Elle est juste prétentieuse, haineuse et vulgaire mais surtout trop honnête, trop trop honnête. Et belle putain, magnifique.

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Salut! LA VOICI LA LOVE STORY!
Bon pour ma défense j'avais le brevet hein. Maintenant je vais être dispo héhé!

Je vous aime toujours 💕
À la prochaine les amours.
(LACHEZ UN COM' LES GONZ')