Pov Julie.

Mon réveil sonne et je l'éteint sans trop d'effort. Il est temps pour moi d'aller prendre mon petit dej, enfin , si j'en ais.

                   Ellipse.

Je suis déjà prêt physiquement, j'ai porté un t-shirt blanc , ma veste en jean et mes Converse éternelle. Je me souviens que s'était une chaussure que mon père m'avais offert mais comme elle était trop grande je l'avais gardé au frais. Ma mère m'aurait sûrement mal parlé à propos de mon accoutrement actuelle, elle qui était trop a cheval sur le protocole féminin. Mon père l'aurais soutenue dans ses propos et moi , j'aurais fais la tête mais je me serais changer. Je ne sais même pas pourquoi je pense à ça maintenant , je fini de mettre mes cheveux en chignon au dessus de ma tête et je me rend dans le coin cuisine. Mon appart où je dirais mon trou à rat est composé de deux pièces. La chambre, la cuisine sont reliés et la douche est à part. Je fais tout pour que l'endroit soit propre mais à quoi bon le faire si personne ne vient me voir. Je regarde dans le four et trouve un morceau de pain avec une cuisse de poulet manger à moitié, c'est le seul endroit qui n'est pas exposé au nuisible donc je termine mon morceau et me lave la bouche. Il me reste encore un peu de dentifrice il faut que j'en rajoute ce soir. Je termine tu me pose sur mon lit il est déjà 7h20, donc il me reste 40 minutes avant le début de mon job. Je mets la main sous mon lit et tire ma mallette, la pause sur mes cuisses. Elle est quasi légère donc il faut que je me réapprovisionne. J'ouvre et vois ce qui m'intéresse, les substances. Il me reste deux sachets de coc, deux comprimé d'extasy et deux pilules de Muse. Hier j'ai dû consommer beaucoup, je ne m'en rappelle même plus, ni comment je suis rentré, heureusement qu'il me reste à chaque fois un peu de lucidité pour fermer la porte, mettre mon reste dans le four et me mettre à poil. Le fait de regarder ces substances me rend triste, si mes parents étaient là je n'aurais jamais touché à cette chose, je ne vivrai pas dans ce trou a rat, je n'aurais pas seulement deux jeans, trois t-shirt, une Converse et une veste en jean. Les larmes me montent aux yeux et elle coule sur mes joues. C'est fou la rapidité avec laquelle ma vie a changé, mes parents sont morts dans un crash d'avion, j'étais en 3e année d'université, je m'apprêtais à prendre ma licence mais le choc était trop fort et j'ai tout abandonné. J'étais déjà majeur (21ans) donc je n'ai pas voulu aller en famille d'accueil. Je vivais avec le peu d'argent que j'avais dans mon compte, puis j'ai goûté à la drogue et je m'y suis réfugiée. J'ai claqué tout dedans et j'ai quand même pris un appart pour vivre. La maison de mes parents a été récupérée par l'agence donc je suis maintenant toute seule face à ma réalité. Mon réveil sonne et m'indique qu'il est 7h35, l'heure d'arrêter de me morfondre et de prendre mes Médoc. Je sors les trois substances et les poses sur le couvercle de ma mallette. Je fais deux tranchées avec la poudre, pause un comprimé d'exta et un autre de la muse. Mes larmes n'arrête pas de couler alors je me lâche encore un peu dans mes émotions. Mon réveil sonne 7h30, il est l'heure, alors je prends d'abord l'exta, puis j'aspire les deux tranchées et je finis par la muse. Je range la mallette à sa place et d'un coup je me retrouve allongé sur mon lit.  Mes larmes qui n'arrêtait pas de couler s'arrête, j'ai l'impression qu'elle remonte dans mes yeux, tout autour de moi bouge comme des vagues. Je me redresse et mon entourage se stoppe net. Je prends mon sac et me sens mieux. Je ne ressens plus de tristesse, juste de la joie et la paix. Je me lève et c'est comme si j'étais sur un sol mou semblable à un nuage. Je me mire, mes yeux ne sont pas rouge comme d'autres et mes joues sont secs. Je suis déjà habitué donc je marche comme une personne lucide. Je ne me suis même pas présenté, je m'appelle Julie Craft, j'ai 24 ans, je n'ai pas de parents, ils sont tous morts. Je suis passionné de dessin, ça m'aide de mon travail, je ne roule pas sur l'or donc je suis tatoueuse au tatoo cover. Ce n'est pas trop loin de chez moi donc je marche de toutes les façons même si c'était loin je marcherai toujours, vu que ce qui coule dans mes veines me le permet. Jarrive rapidement à mon travail et il y a seulement Manu. C'est le patron, il est costaud mais pas gros, je l'aime bien lui, il est super sympa avec moi et je crois qu'il me prend pour sa petite sœur, il aime m'appeler juju. J'entre et il est en train de placer les chaises. Je marche doucement et essaie de le prendre par surprise.

For better and for worse ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant