Mon corps était paralysé, je ne pouvais bouger sans risque de me faire mal. J'avais chaud et je ne me sentais pas très bien psychologiquement. Après une grande hésitation, je finis par ouvrir les yeux, une fois de plus, la puissante lumière de la lampe me déchira les yeux. Pour me les protéger, j'eus passé mon bras sur mon front, créant une ombre idéale, je pus ouvrir davantage les yeux remarquant que j'étais allongé dans un lit aux draps blanc éclatants. Je me redraissais posant mes bras sur les draps, mon corps était couvert de bandages et douloureux. J'étais dans l'infirmerie de la mafia, une pièce tout aussi froide que le reste du bâtiment. De multiples objets étaient disposé dans la salle, des perfusion, des seringues remplis d'un liquide plutôt douteux, ainsi que des machines prévus pour de l'urgence médical. Je sortis du lit en gémissant de douleur, je devais retourner voir ce qu'il s'était passé, j'avais presque honte qu'on m'aille amener ici. Je fis un pas et mon corps se plia dû à la douleur, mais je n'allais pas reculer, je me redressa une bonne fois pour toutes et sortie de la pièce malgré que je soit torse nue. Doucement je marcha dans un long couloir qui fus sombre car, à mon plus grand drame, il faisait nuit. J'accélérai mon pas pour ne croiser personne, puis alors que je parcourrai la mafia, je m'arrêtai d'un seul coup. Ma patronne devait dormir non ? Là déranger serait me tirer une balle dans la tête alors je reculai et regardai par une fenêtre du couloir. La lune illuminait ma peau pâle, on aurait pu croire que j'étais un vampire avec cette peau aussi blanche. Pendant que ces phrases se dessinaient dans ma tête, j'ouvris la fenêtre et montai sur le rebord, me mettant à genoux. Le risque que je tombe était très élevé avec mes blessures, mais l'ignorance était la chose que je méprisais le mieux... Enfin, je crois. Je levai la tête et vis le rebord de la fenêtre de l'étage suivant, je me redressai, tendis les bras essayant de rester en équilibre, et d'une pulsion puissante, je fis un saut pour attraper le rebord de l'étage supérieur. Je mis accrocha fortement car je savais se qui m'attendais si je lâchais. Je soulevai mon corps avec la force de mes bras contractant malheureusement mes abdos ce qui me procura une sensation d'aiguille dans mon ventre. Je serra les dents pour estomper la douleur avant d'enfin arrivé sur le nouveau rebord. Je regardai en bas, j'étais aux derniers étages d'un bâtiment de 4 étages, l'angoisse. Je levai de nouveau la tête et vis le toit du bâtiment, encore un petit effort, je fis les mêmes gestes que pour mon premier saut sauf que cette fois après mettre élancer se fus un gémissement de douleur qui se fis entendre, je venais de me rouvrir le ventre. J'étais suspendu au rebord ne pouvant bougé sans le risque de m'ouvrir une autre partis de mon corps. Mon ventre se mit à saigner et mes bras me faisais de plus en plus mal dû au poids qu'ils devaient soutenir. Je forçai une bonne fois pour toutes et finissais allongé sur le toit à fixé les étoiles. Je me dégoûtais, j'étais faible. Je me levai avec énervement, je voulais prouver à moi-même que j'étais fort. Je mis mon pied-droit en arrière de manière à me préparer à partir. Je pris une inspiration et soufflai en fermant les yeux.
Le vent soufflait sur mon corps torse nue.
Une sensation que tout le monde a, même les personnes les plus démunies.
J'aimais ça.J'ouvris d'un seul coup les yeux et me mis à courir en direction du rebord en face de moi. C'était une fois de plus douloureux, mais je passais au-dessus. Le vent devenis glacial avec la vitesse, mon corps se rapprocha du vide et je sauta dans les aires, la lune éclairant toujours mon corps, et dans ce magnifique saut périlleux, je me laissai tomber sur un toit beaucoup plus bat. J'atterris dessus, la tête baissée ce qui me fit remarqué les traces de sang coulé de mon ventre. Je n'en avais que faire de mes blessure j'avais trop à déchargé en moi, je repris ma course sur cette nouvelle plateforme et je continuai de sauter de toit en toit toujours en restant dans l'enceinte de la mafia. Alors que mon regard était concentré à ne pas me rater et que mon esprit était plongé dans ma rêverie, une main puissante m'attrapa et me plaqua à terre. Je gémissais de surprise et de douleur, avant de regardé qui cela pouvait bien être. À ce moment-là, il est vrai que je n'y croyais pas, est ce le destin ? Ou simplement un scénario trop simple ? Ou encore un jeune genderfluid qui ne sais tout simplement pas contrôlé ces émotions et qui écrit donc pour se libérer créant des scénarios faciles ? Va savoir en tout cas, oui, c'était bien Yoi en face de moi, me fixant dans les yeux, sa cigarette presque terminé. Je fronçai les sourcils.
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Le prix d'un Homme
RandomComment voulez vous vivre quand votre corps appartient aux autres ? Comment voulez vous vivre quand votre odeur corporelle disparait tous les soirs, remplacé par l'odeur de ces gens ? Comment voulez vous vivre quand plus rien ne vous retiens de part...