La vue en était splendide malgré la douleur du rejet, je baissa la tête sur mon ventre regardant ce qui me torturais la peau. Je me rendis compte que mes blessures s'étaient encore plus ouvert et que la sensation de douleur venait seulement d'arriver. Finalement, je me résigna à descendre des toits, sautant dans haut. Plus tard, je me retrouva à l'intérieur du bâtiment sombre, me dirigeant cette fois-ci, non pas à l'infirmerie, mais plutôt vers une chambre, la plus éloigné de l'enceinte. Cette chambre ne m'était pas vraiment réservé, elle appartenait à un soldat qui était tout le temps en déplacement, alors je ne me gêné pas pour là lui emprunter. J'arriva devant la porte et entra sans me poser trop de question, fatigué parce qu'il venait de se passer. Je me laissa tomber sur le lit, ma tête dans l'oreiller, laissant mes bras le long de mon corps. Mon esprit me semblait bien lourd, cet homme n'allait vraiment pas m'alléger la nuit. Je me glissa sous ma couette glacée et ferma doucement les yeux espérant trouver le sommeil rapidement, malheureusement, ce n'était pas chose simple.
{Le lendemain, alors que le soleil sortait de son lit}
J'aurais souhaité que ce soit le soleil qui me réveille, qu'il se pose sur mon bras, réchauffant mon corps, comme aux vacances d'hiver d'un jeune écolier. Que ma mère aille préparer le petit déjeuné, que je me réveille, malgré mon âge, comme un petit-enfant qui ne sais rien de la vie. Mais au lieu de cela, ce fut un claquement de porte qui me réveilla avec sursaut. Mon corps se redressa, laissant la couette glissé le long de mon ventre, montrant mon buste nu. Je fixa la femme qui venait d'entrée, je pus constater que ce n'était pas ma patronne, cela devait être l'une de ses soldates. Elle ouvra d'un coup la bouche pour hausser le ton.
-Bordel ! Te voilà enfin ! Tout le monde te cherche ! Pourquoi tu n'étais pas dans l'infirmerie !
Je grogna légèrement, couvrant le haut de mon corps.
-Vous devriez pourtant savoir que je n'y reste jamais-
-On s'en fou de si tu aimes ou pas, tu aurais pu au moins prévenir quelqu'un !
-Si je me tire quelque part, ce n'est pas pour qu'on vienne m'emmerder je te signale-Elle souffla.
- Dépêche-toi de mettre des vêtements et va rejoindre les autres, Nisha va avoir besoin de toi-
La femme se retourna en fermant la porte, se fut à mon tour de soupirer, je n'avais vraiment pas bien dormi. Yoi avait hanté mes rêves et sa fuite me laissait dans une confusion des plus totales. Je sortis du lit, attrapa des vêtements que je laissais toujours ici pour pas que je sorte sans rien les jours où je dormais dans cette chambre, et j'enfila un t-shirt suivi d'un bon pull bien large tout en gardant le pantalon avec lequel j'ai dormis. J'en profita pour remettre de nouveaux bandages sur mon ventre en désinfectant le tout. Je sortis en suite de la chambre, le couloir qui était vide hier soir, se retrouva illuminé et laissé camper quelques personnes à droite à gauche, comme lors d'une pose dans un lycée. Je marcha avec un regard blasé, espérant à chaque fois que personne ne vienne m'interpeller, mais depuis le temps, plus personnes n'avaient peur de la carapace que je m'était forgé. Je n'étais pas un homme dur à leurs yeux, mais un bout de jambon qui se trimbalait en string les chauffants du regard. Sans étonnement, ce fus des sifflements qui retentissaient d'un peu partout, je serra simplement les dents pour ne pas faire de leur visage la nouvelle image des luttes contre la maltraitance animalière. Je marcha encore un moment, c'était surprenant de voir ce couloir aussi long alors que la nuit je le passais sans aucune crainte. J'arriva finalement devant la cuisine du bâtiment. Cette mafia avait vraiment tout, ce n'était pas étonnant, la directrice avait les moyens. Lors de mon entrée, plusieurs personnes déjeunaient, d'autre parlaient des missions d'aujourd'hui, bref, cette salle était pleine de vie ce qui avait le don de me déranger. J'arriva devant une table ou plusieurs femmes leva la tête vers moi interrogé et méfiante, la première souria et me dis :
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Le prix d'un Homme
CasualeComment voulez vous vivre quand votre corps appartient aux autres ? Comment voulez vous vivre quand votre odeur corporelle disparait tous les soirs, remplacé par l'odeur de ces gens ? Comment voulez vous vivre quand plus rien ne vous retiens de part...