VIII

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Le monde semble vide, et la vie semble creuse.
Le vent gifle mon visage, le froid gèle mes entrailles.
Devant moi, le diable. De sang et de pénombre sulfureuse.
Derrière moi, mes amours. De rires et de retrouvailles.

J'avance, pauvre enfant de la nuit, dans un lieu sans âme.
Je ne suis ni fille ni garçon, je ne suis ni jeune ni sage.
Mes souvenirs disparaissent un a un, je n'ai plus de larme.
Ma vie s'en est allée ne laissant rien sur son passage.

Quand l'horloge sonne l'heure d'écrireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant