Chapitre 3: Fukō, la petite souris du malheur

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Aoi entendit paroles, elle ne les entendait pas en entière. Elle ne distinguait que certaines paroles.

-...avais raison ! Dit l'un semblant énervé.

-...en premier~.Dit l'autre semblant taquiné l'autre.

-...énerve trousse de secours ! S'exclama l'autre

Aoi se bougea plus et réfléchissa à divers endroit se cacher. Malheureusement pour elle, à part fuir et faire demi tour elle ne pouvait pas se cacher. Les deux individus se rapprochèrent et elle n'eu pas le temps de bouger, les deux individus arrivèrent devant Aoi et stoppèrent leur discussion. L'un était un grand brun foncé, habillé d'une chemise blanche avec une cravate, une veste ainsi qu'un pantalon noir, il était bandé de partout. C'était lui le fameux "Dazai". L'autre était bien plus petit, un roux. Sa tenue est composés d'une chemise blanche boutonnée sous un gilet rouge-foncé, un tour de cou noir, une cravate bolo à ruban noir maintenue ensemble par une petite boucle en argent, une veste courte noire aux manches retroussées jusqu'aux coudes, un pantalon noir, une ceinture noire suspendue à sa hanche droite et des chaussures noires à voûte basse avec des gants noirs. Il porte également un long manteau noir avec une doublure de couleur claire qu'il porte sur ses épaules comme une cape. Lui, elle avait l'impression de le connaître. Il lui disait vaguement quelque chose mais aucun nom.

-Mh ? Qui est ce ? Demanda le brun au roux, faisant comme ci Aoi n'existait pas.

-Parce que j'ai l'air de le savoir ?! Dit il énervé, sûrement à cause de leur discussion tumultueuse d'il y a quelques minutes.

Aoi les regarda avec ses yeux vides, sans aucune expression sur son visage. Elle alterna son regard entre les deux individus.

-Enfin si, elle me dit quelques choses. Reprend le roux l'air de légèrement bouder pour montrer son mécontentement face à la discussion passée.

Dazai eu l'air de légèrement réfléchir, il ne ressemblait pas à la description mental du brun faite pas Q. Enfaîte, il semblait plutôt simplet et inoffensif. Mais elle se rendra compte qu'ici il ne faut pas se fier aux apparences.

-Ah oui, c'est la gamine que j'ai récupéré en mission il y a peu. M. Mori l'a gardé apparemment. Dit-il plutôt content qu'il se sois rappelé de cela.

-C'est bien petit Chuuya ! S'exclama le brun pour le taquiné.

-JE NE SUIS PAS PETIT ! S'exclama le petit roux violemment.

Aoi les regarda, quelque peu intriguée par la rencontre qu'elle venait de faire. Si elle avait des sentiments elle aurait certainement sourit et rigoler face à leur comportement. Mais elle ne dit rien et ne montra aucun signe d'émotions particulière sur son visage. Le brun s'accroupit en face d'elle.

-Vu comment Chuuya t'as récupéré tu dois vraiment être un malheur pour ta famille. Je ne sais pas comme tu t'appelles mais en Japonais malheur se dit Fukō. Alors je te surnommerais ainsi pour que tu te rappelle ce que tu es et pourquoi tu as atterri ici Fukō. Expliqua Dazai qui avait l'air bien moi sympathique d'un coup...

-Bien, Dazai-San. Mon vrai prenom reste tout de meme Aoi Fujiro. Repondit "Fukō" sans montrer aucun signe de mécontentement face à ce surnom.

Dazai se releva et mit les main dans ses poches en affichant un petit sourire malsain sur son visage. Le roux quant à lui regarda simplement la fillette sans se douter que bientôt il serait le montor de cette petite Fukō. Les deux passèrent leur route et Aoi continua la sienne. Plusieurs jours plus tard, Aoi et Chuuya se retrouvèrent dans le bureau du parrain de la mafia portuaire. Fukō avait déjà bien goûter aux fameuses souffrances de la mafia portuaire, bien sûr elle n'en montra aucun signe désapprobateur, c'était comme si être la n'était pas un problème pour elle.

-Bon, je vous ai convoqué dans mon bureau pour quelque chose de important. Dit le parrain en souriant.

-Qu'est ce donc ? Demanda le roux, intrigué.

-Chuuya Nakahara tu vas devenir le montor de Aoi Fujiro. Tu es le plus apte à faire ce travail même si tu es la depuis très peu de temps je suis sur que tu sera à la hauteur. Expliqua M. Mori bien fier de son idée.

Chuuya fut étonné qu'une telle mission lui est confié, il regarda Aoi avant de soupirer.

-Bien. Affirma Chuuya.

-Tu lui apprendra à manié son habilité et toute les techniques offensif et défensif que tu connais. Informa-t-il au nouveau montor de Aoi.

Fukō, quant à elle, ne dit rien. Elle resta dans le silence mais ça ne la dérangeait pas au contraire, elle pourra en apprendre plus sur lui et Dazai. Oui, depuis leur fameuse rencontre, Aoi s'était intéressé à la relation à la fois tumultueuse et solide du brun et du roux, elle les suivait dès qu'elle en avait l'occasion. Le parrain tourna sa tête vers Aoi.

-Tu as compris Aoi ? Chuuya va être la pour t'entraîner pour aller vers l'enfer. Bien sûr je n'hésiterais pas à t'aider, avec plaisir. Dit l'homme aux cheveux noirs sur un ton plus que malsain.

-Oui j'ai compris. J'irais vers l'enfer et si cet homme peut m'aider alors j'accepterai son aide. L'enfer c'est pour les gens comme moi. Affirma Aoi les yeux vides de sens.

Chuuya fut légèrement troublé par les paroles et le comportement de Aoi. Il avait l'impression que peut importe ce qu'on lui disait, elle le prendrait pour elle et de forgerait sa propre conscience avec ces informations.

-Tu es très discrète Aoi, comme une petite souris. C'est un atout que tu dois prendre et développer. Tu deviendras la petite souris de la mafia portuaire. Discrète et passe partout. Dit le chef mafieux à Fukō.

-Alors je devient Fukō la petite souris de la mafia portuaire ? Demanda Aoi.

-Fukō ? Demanda M. Mori en tournant son regard vers Chuuya.

-Dazai la surnommé Fukō qui signifie malheur en Japonais. C'est pour qu'elle se rappelle qu'elle était un malheur pour sa famille et aussi pourquoi elle se trouve à la mafia portuaire. Expliqua Chuuya.

Le parrain souria et lâcha un léger petit rire comme si il était amusé du petit surnom et de la façon dont il a été trouvé. Fukō, la petite souris de la mafia portuaire allait dès à présent commencer sa formation pour aller en enfer. Les deux disposèrent, Aoi rentra dans sa cellule et Chuuya rentra dans sa demeure. Le lendemain allait être un nouveau pas pour Fukō.

Juste une foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant