Both Sides, Now.

Une vie paisible, ou une mort spectaculaire ?

Nicolas.

Je n'aurais jamais imaginé qu'après la mort de Lia, ma vie serait aussi compliquée, elle a été ma femme pendant cinq ans, je n'ai jamais pensé à autant de choses de toute ma vie entière ces dernières années.
La voix de ma mamà me fit sortir de mes pensés.

- Mi hijo, dit-elle en tenant ses couverts dans les mains, tu n'as rien manger depuis plusieurs jours, force toi un peu s'il te plait.

Elle avait raison, ça faisait quelques temps que je n'avais rien ingérer, mon corps ne voulait plus rien avaler depuis quelque temps. Je ressemblais à un mort-vivant, ma peau était terne, le dessous de mes yeux bruns, était violet à cause de mes cernes de plus en plus marquantes tout comme mes cheveux bruns qui avaient énormément poussé et que je devais désormais attacher sinon, je ne verrais presque rien à cause de leurs longueurs.

Papà parlait du convoi de poudre qu'il s'était fait voler avec mon oncle et mon petit frère qui était à côter, ils le forcé à écouter ce qu'ils disaient sauf que Tony n'était pas vraiment intéressé, il préferer regarder ses réseaux sur son téléphone qui était cacher sous la table, je me souviens que je faisais comme lui quand j'étais plus jeune.
Je n'aimais pas entendre Papà parler de ses "affaires" comme il le disait si bien.

Mon cousin était assis face à moi, on ne s'entendait pas si bien que ça, après tout, j'avais quand même baiser Gianna, qui était et qui est encore sa copine.
Il me fusillait du regard à chaque fois que je prononcer un mot, il ouvra sa bouche puis notre conversation se passait à présent en espagnol, la langue maternel de nos mères.

- Nicolás, ¿qué tal si nos recuerdas cómo murió tu querida esposa?¹

Toutes les personnes autour de la table ne laissa un mot s'échapper de leurs bouches.

- ¿Y yo quieres que te cuente cómo me follo a Gianna todos los días cuando estabas de viaje?²

Mamà s'exprima en levant le ton légèrement plus fort que nous deux;

- Dios mio ³  ! Nicolas, sort de table, je suppose que tu ne mangeras rien de la soirée, tu as donc finis.

Je me levai donc de ma chaise en m'excusant devant tout le monde, Mamà me regarda avec un énorme sourire aux lèvres, c'était la seule chose qui arrivait à me réconforter; voir ma mère fière de moi et heureuse.
Je fis signe à Tony de se lever, il me suivit jusqu'à l'extérieur de la maison

Mon dos était à présent adossé contre le mur de la demeure, cette horrible maison où j'habitais à nouveau depuis ces cinq dernières années était devenu une phobie, depuis tout petit je me disait à moi-même que des fantômes habiter avec nous, et je ne me trompais pas;
J'étais mon propre fantôme à présent.

J'attrapai mon paquet de cigarettes qui était dans la poche de mon pantalon noir, j'en plaça une entre mes dents, puis l'alluma avec le briquet que Lia m'avait acheté, qu'est-ce qu'il était moche, vert et jaune, je me demande encore au jour d'aujourd'hui comme est-ce qu'elle a fait pour acheter cette horreur.
Je ricanais tout seul à regarder cette mocheté dans ma main gauche.

- Tu l'as garder ? me dit Tony en me regardant.
- Et pourquoi je ne le garderais pas, c'est un cadeau, et on ne jette pas les cadeaux.
- Pourtant tu jetais bien les gateaux secs que tía Maria t'offrait à Noël.
Replica t'il en rigolant.
- Ne me parles pas de ça, ça me donne envie de vomir rien que d'y penser.

J'avalas plusieurs bouffer de fumée en les recrachant en forme de rond.

- Pourquoi tu n'acceptes toujours pas sa mort Nicolas ? dit mon petit frère en me regardant sans me quitter du regard.
- Je n'ai pas à accepter sa mort, Papà en est le responsable, il n'a jamais accepté que je sois marié avec elle, n'y que je l'avais mise enceinte quelques mois avant sa mort.
- Je suis désoler Nicolas, je n'étais pas au courant de ça..

Ma seule et unique envie actuellement était de me foutre en l'air pour rejoindre ma tendre épouse qui me manque durant toutes ces années.
Tony et moi nous retournons d'un seul coup lorsque nous entendions le cri de notre Mamà, un coup de feu puis d'un seul coup, le noir total.

- Nicolas, et si tu nous disait comment ta chère femme est morte ?¹
- Et tu veux que je te raconte comment je baise Gianna tous les jours quand tu es absent ?²
- Mon Dieu ³