Vie spectaculaire.

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Nicolas.

Me voilà comme toujours, dans ce bureau lugubre, assis sur cette chaise noir en face de mon chère bureau en bois de la même couleur.
Encore une fille, comme tout les soirs, était assise sur mes jambes, elle déposait des lignées de baisers sur mon cou avec son rouge à lèvres rouge Chanel, et ses lèvres refaites au botox.

- Monsieur Rossi, dit-elle, êtes vous prêt à passer une des plus belles nuits de vôtre vie entière ?

Cette phrase, Lia m'avait dit la même le jour de nôtre première fois ensemble, je fis un claquement de doigts que plusieurs de mes gardes étaient déjà là, ils prit la jeune femme de force qui était poser sur mes jambes, puis ils extrayaient de la pièce où elle était présente en criant de toute ses forces.

- Je ne te comprends pas Nicolas, dit Tony en entrant dans mon bureau.
- Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?
- Pourquoi tu recale la plus part des filles, tu n'as toujours pas fais ton deuil?
Je me redressa sur ma chaise dès que le mot "deuil" sortit de sa bouche.
- Non Tony, je n'ai toujours pas fais son deuil, et je penses que je ne réussirais jamais à le faire, tout comme aucune fille réussira à prendre mon coeur.
- Mamà veut que tu trouves quelqu'un, elle veut des petits enfants, et moi je suis encore trop petit.
- Alors grandit.

Tony Rigola tout en me regardant, cela faisait un petit moment que je ne l'avais pas écouter rire, la dernière fois, c'était quand il avait tirer dans la tête de mon cousin avec son propre pistolet.
Tony a dit que c'était pour ce qu'il avait par rapport à Lia, à ce moment là, je savais que je pouvais compter sur mon petit frère; Il m'aiderait peut-importe la situation.

Il s'avança vers moi et me tendit la main avant de me dire.
- Nicolas, vient, j'ai envie de sortir en boîte de nuit et je veux pas te laisser seul ici, le médecin a dit que tu devais toujours rester avec quelqu'un, et jamais seul.
- Bien, attend moi dans la voiture, j'en ai pour quelques minutes.

Pendant que mon petit frère se rendit dans la voiture, j'allais directement à l'étage, dans ma chambre pour pouvoir enlever ce jogging hideux que je portais depuis plusieurs jours.Tony avait déjà tout préparé, il avait posé un jean bleu délaver, un t-shirt blanc col V, ainsi que mes Jordan Air Rétro 1, sans oublier le chapelet que j'avais lors de mon mariage il y a quelques années plus tôt.

Une fois prêt, je me dépêchai de rejoindre Tony dans ma Mercedes-AMG C43 blanche, je m'installai rapidement coté conducteur avant de mettre le contacte sur la voiture, et de conduire directement jusqu'à la boîte de nuit où les amis de mon frère nous attendaient.
La voiture que je conduisais était surement la voiture qui coutait la plus chère sur le parking de la boîte de nuit, une fois descendu, mon frère et moi, nous étions observés par une dixième de personnes qui étaient en train de fumer, je sortis mon paquet de cigarettes, en prit une du paquet avant de la placer entre mes dents et de l'allumer avec mon briquet porte-bonheur.
J'ordonnais à Tony d'aller rejoindre ses amis à l'intérieur, ce qu'il fit immédiatement juste après m'avoir sourit, sourit comme il faisait quand il était petit.

Je ne savais pas que la mort d'une personne que l'on aimer pouvant tant nous affecter, la mort de grand-mère m'avait blesser, mais pas comme celle de Lia, elle était tout le temps dans ma tête, elle ne voulait jamais en sortir, elle était toujours à coter de moi.
Elle ne voulait pas me laisser mais cependant, rester avec son mari.

La soirée se passait tranquillement, je surveillais Tony en étant au premier étage du night-club, même si il allait presque être majeur, je devais quand meme faire attention à ses faits et gestes.
Tony est tout comme moi, j'étais pareil à son âge; faire la fête, boire, avoir des amis. C'était la seule chose qui comptais pour moi, et uniquement ça.

- Nicolas,Dit-une voix juste derrière moi. On vous attend chez vous, c'est urgent.
- Je dois rester ici avec Tony, je ne le laisserais pas seul.
-Votre mère m'envoie pour le surveiller à votre place.
Directement, je sortis du night-club, monta à nouveau dans ma voiture, et roula à plus de Cent Kilomètre Heure pour arriver rapidement.

À peine, garer, je sortis de la voiture et entra dans la demeure de mes parents, toute la famille était là, appart mon petit frère.
Je ne sais pas pourquoi est-ce qu'ils voulaient me voir, ni ce qu'ils me voulaient.Dès que je franchis la porte tante Maria arriva et me serra dans ses bras, tout en me regardant.
- Nicolas, comme tu as grandis ! Viens dans le salon, j'ai apporté des biscuits, tout droit sortit du four.
- Super..Murmure-je, Pendant que Tony était en boîte, j'allais être forcé à manger des biscuits durs comme la justice et infect comme de la mort au rat.
Une fois dans le salon, j'étais assis entre ma tante et ma mère, une me forçait à manger des biscuits, et l'autre à boire du thé.

Doux Seigneur Jésus, j'avais juste envie de mourir à ce moment, je n'avais pas faim, même si j'avais besoin de prendre quelques kilos.
Papà ne faisait que parler d'affaires, et uniquement de ça, à croire que c'était la seule chose qui le maintenait en vie. Georgia s'approcha de moi, c'était l'épouse de mon oncle Gabriele, elle avait mon âge, Vingt-Six pour être exacte, tendis que lui pouvait limite être son père. Depuis qu'elle est entrée dans la famille, elle s'est vite intégrée, je ne savais pas que c'était aussi facile, elle briller de mile-feu dans sa robe doré Dior et ses escarpins YSL, elle puait la richesse, mais la richesse sale.

- Nicolas, pourquoi fais-tu cette tête ? Me dit-elle.
- Parce que je devrais être heureux ? Je ne vois aucune raison de l'être.
- Tu as raison, replica-t-elle. Mais il n'y pas de raison d'être triste.
- Je n'arrête pas de penser à elle Georgia, elle me manque tellement, ça devient épuisant.
Elle passa sa main derrière mon dos et le frotta tout en tenant son verre de champagne en utilisant son autre main.
- Je sais Nicolas tout le monde le sait, mais tu ne peux pas te laisser mourir, regarde-toi, tu es tout maigre, quand je suis arrivé dans votre famille, tu étais celui qui était le plus respectueux.
Je la coupai dans ses paroles.
- J'avais encore Gaëliane à cette époque, elle était encore vivante.
- Désolée Nicolas, mais il faut juste que tu te reprennes en main.

Elle se leva et retourna rejoindre son époux et ajouta avant de partir;
- Redeviens celui que tout le monde a connu, fais toi respecter et impose toi même tes règles, sois maitre de tes choix.

Je n'arrêter pas de me redire en boucle ce qu'elle venait de dire.
"Respect, Imposer, Règles."

Nicolas Rossi reprends du terrain, et préparez-vous, ça va faire mal.

Both Sides, Now.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant