Lendemain sans fin.

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Éléna.

Ma tête me fait mal, très mal, je ne me souviens plus de la soirée d'hier, la seule chose qui me vient à l'esprit c'est les étoiles, celles que j'ai regarder avec Alyson avant de m'endormir. Mes yeux sont encore fermés, mais je sens que je suis allongée. Qui m'a ramener à la maison hier si Alyson dormait ? Mais je suis beaucoup trop fatiguer pour faire quoi que ce soit, la seule chose que je peux faire est de me tourner sur le côté sauf quelque chose me bloque et m'empêche de le faire, quelque chose de chaud et de mastoc.
J'ouvre mes yeux doucement pour éviter que le soleil m'agresse. Nicolas est allonger à côté de moi, un de ses bras est autour de ma taille et l'autre derrière sa tête, son visage totalement détendu. Mon premier réflex est de lui mettre une claque, et elle se fut entendre dans toute la pièce.
Il ouvra ses yeux d'un coup en se redressant et me regarda d'un regard noir.

- On t'a déjà dit que c'est une mauvaise idée de réveiller les gens comme ça ? Dit-il en ayant la marque de mes cinq doigts au niveau de la joue.
- Qu'est-ce que tu fout dans mon lit ?! Lui dis-je en montant la couverture au niveau de ma poitrine.
- Ton lit ? Oh non poupée, mon lit.
En effet, je suis dans son lit qui est fasse à une grande fenêtre, le soleil vient juste de se lever, c'est tellement agréable à regarder. Tout comme Nicolas qui ne fait que me regarder même si je ne le vois pas faire, je pouvais le sentir.

- Qui m'a changer hier ?
- Ton amie t'a changer, avec le peu de force qu'elle avait, ni Tony ou moi était dans la pièce quand elle le faisait. Replica-t'il en se levant et s'étirant.
Des cris se font entendre d'en bas, Alyson et Tony ? Je me lève et suit Nicolas jusque en bas en enfilant le premier truc qui me passe en main.

- Je rêve ou tu es réveiller ? Dit Alyson tout en frappant Tony avec une serviette mouillée.
- Non tu ne rêves pas et va t'habiller, je veux rentrer chez nous.
- C'est toi qui parle ? Regarde toi Chérie. Replica t-elle en rigolant légèrement.
En effet, j'ai la chemise de Nicolas sur moi, elle sent le parfum et le rhum, une odeur bizarrement agréable. Son regard est posé sur moi, comme à son habitude, je sens qu'il sourit même si il ne le montre pas.

- Dans tout les cas, vous ne pouvez pas partir, il y'a des grèves de partout jusqu'à demain alors vous allez devoir rester ici ! Cria Tony en se protégeant d'Alyson avec un oreiller.
- Putain de merde..
Mon téléphone sonne, je pouvais l'entendre d'en bas, je retourne à l'étage pour décrocher.

- Merde Éléna vous êtes où ?! Cria Noah à travers le téléphone, Mathilde vous attend au magasin!
- Noah, tu me sauves, Alyson et moi on est chez..
Impossible de terminer ma phrase jusqu'à ce que le réseau coupe. Je pouvais entendre Alyson d'en bas commencer à pleurnicher, soit car Tony lui à fait mal, soit pour la même raison que moi.
J'avança vers le miroir dans le coin de la chambre, le chemise de Nicolas était large et trop grande. Je pris l'élastique que j'avais pour attacher mes cheveux et l'utilisa pour nouer la chemise à l'arrière, elle était plus près de mon corps et faisait ressortir mes formes, plus précisément mes hanches, c'était la seule parti de mon corps que j'aimais bien, je n'ai pas de poitrine ou de fesses comme toutes ses filles refaites au botox ou au implant.
Nicolas entra dans la chambre, il était torse-nu et avait un jogging noir.

- Elle te va plutôt bien je trouve, dit-il en plaçant ses mains dans ses poches.
- C'est moi qui l'embellie plutôt. Réplique ai-je.
- Tu as raison poupée.
- Ne m'appelle plus comme ça, Nicolas. Dis-je en grognant. Tu veux être gentil ? Charge mon téléphone s'il te plaît. Lui dis-je à nouveau en tendant mon téléphone en sa direction.
- Mot magique.
- Va te faire foutre.
Il me regarda avec un énorme sourire au coin des lèvres, je ne pouvais pas m'empêcher de lui rendre.
- Tu peux sortir ? J'aimerais m'arranger un peu. Dis-je sans le quitter du regard en gardant le sourire aux lèvres.
- Je n'ai pas le droit de te regarder ? Répondit-il en s'installant sur le lit.
-Hm, tu vois, je suis pas ce genre de fille.Dis-je en prenant mon rouge à lèvres dans mon sac et de l'utiliser en guise de fard à paupières, de blush sans quitter mon regard du miroir, même si Nicolas est encore allongé sur le lit, je peux croiser son regard quand il regarde le miroir.

Je le penser plus méchant, plus sec alors qu'au final non, il est plutôt simple et excitant. Si je pourrais me lever tout les matins en aillant cette vue, et pas la tête de mort vivante d'Alyson tout les matins, ça pourrait me plaire.

- Nicolas ! Éléna ! À table. Cria Tony d'en bas.
Je me leva et regarda Nicolas.
- Si c'est Alyson qui a fait à manger, je te conseil de ne rien manger. Dis-je en descendant les escaliers suivit de lui.
- À ce point là ? On ne peut pas être une brêle à ce point en cuisine ?
Tony regarda Nicolas et moi.

- Alors, on a eu un problème, Alyson a réussi à faire cramer le repas..
- Je proteste, dit-elle. C'est pas ma faute, c'est la viande elle même qui voulait cramer.
Nicolas s'avança vers la cuisine, il prit une dizaine d'œufs dans le frigo, du jambon, ainsi que du sel et poivre et me tendit tout ça.
- Fais une omelette, tu casses les œufs dans..
Je leva la main pour prendre la parole et dire ensuite.
- Je ne suis pas bête, je sais faire une omelette merci bien.
- Bien, alors fais.
Nicolas est entrain de faire cuire la viande qu'il reste, pendant que moi j'étais à coter de lui entrain de casser des œufs dans un récipient et de juste après découper du jambon et d'en mettre dans la préparation. Je le regardais de temps en temps, il était concentré sur ce qu'il faisait, qui aurait pu penser que je me tiendrais à côté d'un des hommes le plus riche du monde.

Alyson avait mit de la musique sur la télévision Boy's A Liar-PinkPantheress. Elle prit la télécommande et commença à faire son meilleur playback accompagnée de Tony, ils étaient déjà proches et s'entendaient bien, pendant qu'ils s'amusaient, Nicolas et moi n'avons pas dit un mot tout le long jusqu'à ce que le repas soit enfin prêt.
Tout le monde est à table, je n'arrive pas à manger, je ne me sens pas bien et j'ai envie d'une seule chose; Être chez moi et dormir. Sauf que pour ça je vais devoir attendre jusqu'à demain.
Une fois le repas finit, j'ai les mains remplis de liquide vaisselle, Nicolas est dehors entrain de fumer, quand à Alyson et Tony, ils ont disparu dans la piscine intérieur de la maison, j'ignorais qu'il y'en avait une. Mais au final, ça ne me surprend pas.
Nicolas entra une fois avoir finit de s'intoxiquer les poumons, puis s'avança vers moi.
- Besoin d'aide ? Dit-il.
- Non, je gère.

Il passa sa main dans mes cheveux attachés et les enroula autour de son poignet tout en me retournant sans me quitter du coup.
- Comment est-ce que tu vas gérer ça alors ? Murmure Nicolas tout en ayant son visage assez proche du mien.
- Lâche moi, tu me fais mal. Dis-je en fermant les yeux.
Il posa son autre main sur ma hanche, c'est pour la première fois qu'un homme me touche, même si je n'ai pas envie, mon corps réclame ses mains sur moi, je me sens comme une enfant en sécurité quand il est à côté de moi.
- Je sais que tu en as envie comme moi Éléna, tu m'obsède de jour en jour, dit-il en approchant ses lèvres des miennes.
C'est un aimant, je veux l'embrasser jusqu'à en perdre le souffle, mais est-ce que c'est juste de l'attirance ? Ou alors je commence à ressentir quelque chose ? Je ne veux pas tomber amoureuse, surtout de lui, je sais qui il est, et quel genre de coureur de jupon il est.
Sa barbe de trois jours caresse mon visage, c'est agréable, je me sens bien, même si sa poigne qui agrippe mes cheveux me fait un peu mal.

Juste avant que Nicolas puisse déposer ses lèvres sur les miennes, Alyson et Tony entre dans la même pièce que nous, ils n'ont rien vu de ce qui s'est passer, et tant mieux.
- Je vois que vous avez arrêter de vous faire la guerre, dit Alyson en s'essuyant avec la serviette de Tony.
- On a jamais était en guerre, par contre toi, tu dois être en guerre avec la cuisine, replica Nicolas.

Bizarrement, même si je ne suis pas chez moi, je me sens bien, c'est conviviable et chaleureux. Nicolas laisse sa main sur ma hanche et la glisse à l'arrière de mon dos pour ensuite ses retrouver sur mes fesses. Mes joues sont écarlates, et je peux ressentir sa main qui agrippe mes fesses, comme si il marque son territoire, mais cela me plaît bien. 

Both Sides, Now.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant