Leur regard n'est rien
Si ce n'est qu'il est tout.
Leurs iris nébuleux
Et leurs pensées tueuses
Ils ont tout dans les yeux
Rien de méchant si l'on creuse
C'est ce que je vois, moi
Comme le martyre qu'il voit
Ne serait-ce pas merveilleux
Si ils disparaissaient de ma vie d'un geste majestueux ?
Ne serait-ce pas mieux
Si je me retire de Sa vie avec un grand nœud.
Ne serais-tu pas idiot
De vouloir viser trop haut ?
Tu ne connais pas le potentiel
Que j'ai si l'on touche le corps des merveilles.
Je pourrais atteindre le glam
Tout est déjà prêt
Tout est déjà fait
Juste que ce n'est pas le même glam
Auquel je pense la journée.
Les ombres d'un regard sont monstrueuses
Elles sont si vagues qu'on les confond souvent pour des gargoyles tueuses.
La seule ombre que je vois
C'est le reflet si clair qui brille dans le miroir.
Car c'est d'un simple regard
Que tout peut dérailler
Qu'on finisse par se mettre à l'écart.
Que tout pourrait s'écrouler
Car c'est après minuit,
Lorsque le silent est seul bruit
Dans mon esprit que leurs yeux
Pourtant endormis, je tisse des illusions
Car j'ai peur de dormir.
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Minuit Passé
Poetry"Rencontrez-moi où le froid s'installe, où la nuit tombe, où l'amour s'aiguise et la folie brûle. Les aiguilles tournent sur le cadran de l'horloge, le temps se casse sur le moment, sur nos mains, on le fait durer la nuit car on a peur du lendemai...
