Pleurer de Vie

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Cette confession est triste à dire
À toujours s'y tenir, ce sourire.
J'ai dans mes yeux un canular
Une vérité cruelle à mon égard
Qui s'approche plus d'une art-naque
Qui seulement par la chaleur de mes pupilles, se démarque.

Mais, crois moi, quand minuit passe
J'y met tout un projet pour que tu ne te lasses
Mais si j'avais su que pleurer faisait tant de bien
Alors j'aurais su laisser mes larmes couler au moindre chagrin.

C'est quelque chose de parfait, une idylle
Elle ulule des ombres machiavélique
Gorgée de malice, elle m'enivre
Loin de tout ça,
Mais malgré un abondant et malsain rêve éveillé
J'y place la nette légitimité d'échapper à la réalité
Pour mieux me heurter à elle, pour mieux pleurer.

Car soudain, ce fut dans les larmes que je me suis sentis d'une essence plus vivante, qu'elle chose extraordinaire d'admirer ses mains, qu'une conscience torturée les habite, les tourmente. Pleurer, cela permet de reprendre contact avec le corps quand notre esprit a été dissout et qu'il n'en reste qu'un fantôme.

Minuit PasséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant