Chapitre un.

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𝐌𝐀𝐘𝐀𝐇.

Paris, 17h39.

- Mais qu'est ce que tu comprend pas dans ma phrase Isaïah ? Toi et moi c'est finit ! Lui balançai-je avec rage.

Il ne répondit rien, mais continua de me fixer.
Je sais qu'il cherche ses mots, un moyen de s'excuser, de se faire pardonner une énième fois.
Mais c'est finit.

- Je veux que tu supprime mon numéro, mes réseaux, tout ce qui est en lien avec moi.
Même mon mail, parce que je ferais de même.

- May'... Dit-il doucement avec sa voix roque.

- Ça sera Mayah pour toi désormais.

Je prend mon sac à main posé sur la table basse, et sort de son appartement.
Je suis fatiguée de cette relation, cette relation à... sens unique.

Ouais faut le dire.
Il m'aimait pas. S'il m'aimait, je ne pense pas qu'il aurait agit comme il l'a fait tout ce temps.

Je suis jolie, intelligente, une bosseuse, mais je suis pas un jouet.
Je ne veux plus qu'une personne joue avec mes sentiments.

Isaiah et moi, cette fois-ci, c'est terminée, et pour de bon.



















Quelques semaines plus tard.

- Tu va continuez de te morfondre combien de temps May ? Ça fait 3 semaines que tu ne sors pas d'ici.

Dit ma meilleure amie, en s'asseyant sur mon lit.
Je sais qu'elle se sent mal de me voir comme ça.

A vrai dire c'est pas étonnant, depuis ma rupture avec Isaiah, j'ai l'impression que ma vie c'est littéralement effondrée.

Je n'ai plus aucune force pour faire quoique ce soit, et je n'ai plus du tout goût à la vie.

- Je me sens mal Nee', je sortirai quand je me sentirai mieux. Lui répondis-je.

Je sens que je vais pleurer, encore une fois.
Je le sais. Je me retiens du mieux que je peux, je ne veux pas qu'elle me voit pleurer.

Elle ne répond pas, mais se contente de poser sa main sur mon dos, faisant des mouvements circulaire.
Ça a le don de m'apaiser.

Isaiah me le faisait très souvent quand j'étais fatiguée.
Absolument tout me rappel lui.

Je déteste ce monde.

- Je vais nous commander à manger, et on va regarder un fil-

Notre interphone sonna, la coupant.
Nee se leva, sortie de ma chambre afin d'aller ouvrir.

Je profita de ce court instant pour me relâcher, et pleurer. Ce que je ressens est horrible.
J'ai l'impression que mon cœur est dans une salle d'opération, et qu'on le coupe en petit morceau, sans anesthésie.

- Elle est où ?

Dit une voix masculine.
J'entendais des pas venir vers ma chambre.

 𝐌𝐀𝐘𝐀𝐇 : 𝐏𝐀𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋𝐄́𝐄 †Où les histoires vivent. Découvrez maintenant