Chapitre deux.

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Les jours qui ont suivie, j'ai repris ma routine habituelle.

A vrai dire, je me force à passer à autre chose, et à aller mieux.
Quand je sens que je vais pleurer, j'attend de le faire sous la douche.

Neelanah le remarque, a cause de mes yeux rouges lorsque je sors de la salle de bain.
Mais elle ne dit rien.
Elle sait que j'ai besoin de temps.

Elle me gâte de petit cadeaux ces temps ci.
C'est vraiment ma soeur d'une autre maman.
Que Dieu prenne soin d'elle.

En parlant de sa maman... Ça fait longtemps que Nee' ne nous donne pas vraiment de ses nouvelles.. Et c'est vrai que ça fait longtemps que j'ai pas vue les miens.

Fiou. Ils vont me faire la morale, c'est sur.

Le bruit d'un klaxon me fait sortir de mes pensées.
Purée, j'ai complètement zapper que je conduisais moi.

- Oh ça va ! Criais-je à la voiture derrière.

Le feu est vert depuis un moment, je ne l'avais même pas remarquée.

Je redémarre la voiture, et continue ma route pour aller au centre commercial.

Hier avec Nee, on a voulu faire les bricoleuse 2.0, et on a finit par casser notre four.
C'est bien fait pour nous, on aime trop tout toucher.

Du coup je m'en vais direction IKEA remplacer le notre, d'autant plus que j'ai le temps.
Je veux en profiter pour m'acheter quelque bricole, et faire les magasins d'ailleurs.
Ça fait longtemps.

Après avoir parcourue et scruter les rayons à la recherche de THE four, je l'ai enfin trouvée.
Les bons gratins qu'on va se faire purée, on va bien renta' ce four.

On se le fera livrer demain, donc ça va.

Par la suite, je suis rapidement passée a Zara, puis Bershka.

C'est l'hiver, et franchement il fait froid de fou.
Mais je veux tout de même rester jolie et stylée.
Tsoujour.

Après tout, je suis congolaise. Faut bien que je tue la mode.

Le cliché de zinzin..
J'ai pris un vrai raccourcie.

Et puis de toute façon, après la sal période que je viens de passer, j'ai besoin de me consoler en remplissant ma garde robe.

L'argent rend heureux.
Non, fait le bonheur.
Perso, j'y crois.
Rien de mieux que l'indépendance financière.

En entrant au Bershka, je flash sur un jeans qui est juste incroyable.

Malheureusement en fouillant les pièces, je ne trouve pas ma taille.

Un vendeur n'est pas loin, je me dirige donc vers lui.

- Bonjour, excusez moi de vous déranger, est ce qu'il resterait des jeans en taille 38-40 s'il vous plaît ? Lui demandais-je.

- Je vais voir s'il y en pas en réserve. Me réponda le blond.

Il alla en direction de la réserve.

Il est blond et barbu ? C'est dingue comment il est stylé et charismatique.
Il dépasse pas vraiment Isaiah, mais franchement, y'aurai bien eu de la concurrence.

 𝐌𝐀𝐘𝐀𝐇 : 𝐏𝐀𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐋𝐄́𝐄 †Où les histoires vivent. Découvrez maintenant