Rapprochement

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       Je panique, je stress. J'ai peur de ce qui pourrait arriver, de ce qui va m'arriver, de ce qu'il va me dire, il va se moquer de moi.

     Ça fait au moin une demi heure que je poireaute à l'entrée du théâtre, je n'ose pas entrer– trop le trac.
Aller je dois le faire. J'inspire une grande bouffée avant d'entre dans le théâtre. Quel n'est pas ma surpris de voir a quel point c'est gigantesque. C'est vraiment beau et je le pensais pas si grand l'a vu vers l'extérieur laissé un penser le penser le contraire. Il doit faire au moin huit mètres de haut et dix de largeur. Des bougies et des lampes éclairent la pièce. Des lustres sont accrochés au plafond mais sans être allumés a la place des ampoules éclairs partout. Malgré la lumière du jour légèrement masquée par les rideaux il fait sombre se croirait presque dans un autre monde.
       Des tas de chaises sont disposées par rangé.
       La scène est également très grande. C'est vraiment magnifique. Je me perds dans sa contemplation.

— Ah, te voilà enfin, tonne  derrière moi. Une voix que je reconnais très bien. Je sursaute et me retourne maladroitement. Et pile à l'heure en plus, alors prête à plonger dans le monde du théâtre. ?

— Je... Euh, bonjour monsieur fitzerberg !

— Allons, allons j't'en pris ici tu peux m'appeler monsieur Yoan, non en fait Yoan tout court. Et partout ailleurs en fait tu l'a dit toi même c'est les vacances, donc je ne suis plus vraiment ton professeur.

— Euh, d'accord. Je réponds puis mes yeux se pose sur ces... Vêtements ! Mon dieu c'est quoi cette horreur ? Il porte une sorte de costume en peau d'animaux. On dirait une tenue d'homme des cavernes. Il semble remarquer mon air crispé et dit :

— Ah ! Oui, j'essayai de vieux costumes. Va m'attendre dans la loge au fond j'arrive. J'acquiesce en silence et va sans rien dire.

Personne n'est encore arrivé à ce que je vois, tout paraît vide. Trois minutes plus tard, il revient, vêtu d'un jean et d'un t-shirt à manches longues. Il me fait signe de m'asseoir, j'obtempère. Il fait de même, je sens mon rythme cardiaque s'accélérer. Que va t'il me dire ?

— Bien, commence t-il. Je tends l'oreille et l'écoute attentivement.

—Euh, je suis désolé si mon intervention d'hier était comme qui dirait un peu brute et maladroite. Mais il fallait qu'on parlent. Tu sais. À quoi il joue putain ! De quoi veut-il qu'on parle ? J'ai rien à le dire moi.

Des sueurs froides se forment sur moi, mes mains déjà moitent tremblent. Soudain, j'explose, j'en peux plus, qu'il me dise une bonne fois pour toute ce qu'il me veux.

— Que voulez-vous ? Je demande. Allez y ! Cracher le morceau, que me voulez-vous hein ? Vous moquer de moi comme l'on fait les autres ? Poster des images et des vidéos de moi sur le net ? Que ME VOULEZ-VOUS ? J'hurle. Vous n'arrêtez pas de me torturer qu'attendez vous de moi au juste ?
— Hanna, je veux juste t'aider. Je sais que ça été difficile pour toi et c'est pour ça que je veux qu'on parle. Je suis professeur de science. Tes parents ne sont pas au courant j'imagine. Les larmes déferlent sur mon visage sans que je m'en rende compte. C'est ça hein ! Il veut me voir souffrir, il veut me voir verser toutes les larmes de mon minable corps fébrile.

—Ça suffit ! J'hurle en me levant brusquement entre les pleurs, arrêtez de vous moquer de moi, les autres l'on assez fait. J'essuie mon visage d'un revers de la main puis prends mon sac et me dirige vers la sortie. Il me rattrape par le poignet, évidemment je ne peux pas me défendre, il est trop fort.
— Lâchez moi !

— Hanna ! Je sais que tu as besoin d'en parler, tu as besoin d'une oreille attentive, qui puisse t'écouter et te comprendre. Mes larmes redoublent mais je ne peux pas les contrôler. Pourquoi me fait-il ça ? Il m'enlace.

— J'vous en prie, lâchez moi... je murmure en le suppliant désespérément.

— Je suis là pour toi Hanna, tu le vois donc pas ? À ces mots, je craque j'explose en sanglot et vide mon sac. Contrairement à ce que je pense, il ne me lâche pas, il me serre encore plus fort. Sa voix m'apaise, soudain, je me rend compte que je suis en train de chialer dans les bras de mon prof, le délire. Et étrangement, ça me fait du bien. Je me sens beaucoup plus légère, c'est a croire qu'on n'avait ôté l'étau qui me comprimais depuis des lustres.
Il me fait asseoir...

—Pardon pour votre t-shirt, j'ai mis de la morve dessus. Je dis la voix cassée et enroué.

—C'est rien. Ça va, tu te sens mieux ? Je hoche la tête.

— Tant mieux. Il me tend un verre d'eau, j'en prends deux bonne gorgée. Soudain, une question me vient à l'esprit.

— Comment avez-vous su ?

— Pour tes parents ? Je l'ai deviné hier, pendant le dîner. Je me remets à pleurer en silence.

—Tu va trouver ça bizarre mais ça fait un bon bout de temps que je t'observe. J'ai également fouillé ton dossier. Ça fait six ans que t'es au lycée Oliver, tu finis l'année et tu n'a toujours aucun ami, comment es-ce possible ?
— Je passe mes journées à la bibliothèque, j'ironise sarcastiquement.

— Je le savais, tu es également l'une des meilleures élèves, comment ce fait-il qu'une aussi jolie fille que toi soit seule sans personne à ses côtés ? Ces mots pénétrent mon cœur comme des aiguilles, "jolie", "seule" je baisse la tête.
— Je suis invisible voilà tout... Ça peut paraître ironique mais je l'ai toujours pensée...

- C'est vrai qui pourrait s'intéresser à moi ? Suis bizarre, je sors jamais, je parle jamais à personne et personne jamais ne me parle, je passe ma vie à la bibliothèque, je suis moche et horrible je fais fuire les gens, pas étonnant que personne ne veuille s'approcher de moi. Tout le monde me déteste, le monde entier me déteste... Même mon corps me déteste. Oui, je suis détestée de tout et de tous.

- Hey ! Il sort un mouchoir de sa poche. Moi je ne te déteste pas. Dit-il en essuyant mes larmes. C'est faux, tu n'est pas moche. Tu l'a jamais été, loin de là, je t'interdis de le penser, tu es belle et ceux qui ne le voient pas sont aveugles. Tu es très belle et ravissante, hanna, tu rayonne comme un soleil et je pense que s'il n'avait pas eut ce lien prof élève entre nous, je t'aurais gardé que pour moi. Je dois dire que depuis mon arrivé à verra green tu m'intrigue vraiment. Es-ce, es-ce des aveux ? Je suis tellement confuse. Mes joues rougissent de honte.

- Ne dis plus que tu es invisible, tu ne l'es pas, pas à mes yeux. Son souffle chaud caresse mon visage, je tremble de désire de la tête aux pieds. Il continue de nettoyer mon visage en me caressant la joue. Il rabat une mèche de mes cheveux en arrière soudain il s'approche de moi. Non, il est trop près. Nos visage ne sont plus qu'à cinq centimètres de distance, puis quatre, puis deux, il, il va m'embrasser. Je ferme les yeux instinctivement. Étrangement, je sens sa bouche frôler mes lèvres puis se poser sur ma joue à a peine un centimètre de distance. Puis il me fait une légère bise. J'en tremble de la tête aux pieds comme une feuille.

- Bien, dit-il en reculant, tu peux rentrer maintenant, si tu le sens pas aujourd'hui prends ton temps surtout d'accord ? Ne te sens pas obligée de venir demain. Je n'y serais pas de toute façon. Toute pantoise, j'acquiesce. je me lève et m'apprête partir. Sans crier garde, il me prend a nouveau dans ses bras. Son parfum m'enivre totalement. Après un long moment dans les vapes, il me relâche

- Bien tu peux y aller maintenant. Complètement déconcertée, je marche jusqu'à là sortie.

 Romance à trois Où les histoires vivent. Découvrez maintenant