Chapitre 1.

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Un rat misérable de bibliothèque. Ainsi peut-être défini la jeune adolescente de quatorze ans. Vivant loin de tout, dans un internat, elle-même n'a en aucun cas su comment elle était réellement arrivée là-bas.

- Ainsi, vous êtes là Mademoiselle, dit une voix.

Émergeant sa tête de son livre, Lily observe en bas de l'échelle sur laquelle celle-ci est montée pour lire. Un jeune homme se tient, les mains sur les hanches avec un air supérieur. Lily le reconnaît, mais n'ayant point envie de lui parler, retourne à sa lecture.

- Mademoiselle, vous souhaitez donc à ce point ne pas me dire un seul mot ? Savez-vous, je n'y suis pour rien dans cette histoire sordide ?

- Vous ne demeurez qu'un menteur Sean ! Si cela n'est point vous-même, qui est-ce ? Vous êtes le fautif, confessez le une fois pour toutes et déguerpissez de cette bibliothèque ! 

- Si vous y tenez temps, je partirai ainsi. Malgré tout, je n'y suis pour rien.

Sur ces mots, l'intrus dans la bibliothèque referme derrière lui les portes massives.

Laisée seule, Lily replonge dans ses souvenirs : la tendre amie de Lily, Alice, a été poussé du toit par Sean. En effet, lors de l'examination récente des gants que portait l'agresseur, l'ADN avait retranscrit noir sur blanc qu'il s'avairait être à cet homme. Depuis, Lily refuse constamment de lui adresser la parole bien qu'il vienne régulièrement la voir.

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- Madame, je ne comprends toujours pas pourquoi cet être si ignoble peut se promener ainsi en liberté alors qu'il a failli assassiner Alice, demande à nouveau Lily à sa directrice.

- Mademoiselle. Notre chère Alice, bien qu'elle tarde à se réveiller va bien. Moi-même comprend ce que vous ressentez, mais c'est ainsi, je ne vous laisse point le choix, explique la directrice Umbra. (J'ai beaucoup d'imagination, je sais.)

Directrice Umbra s'approche de la fenêtre. Elle entrebâilla les épais rideaux améthystes. La brume, avalant tout ce qu'il y a sur son passage, ne semble pas vouloir partir avant un certain temps. Ce qui accorde des pensées déprimantes à Lily. 

- Mademoiselle, il me semble que vous n'êtes point disposé de devoirs pour autant. Allez donc vous y atteler.

- Bien, merci Madame. Je vous souhaite tout le bonheur et à notre Etoile.

Lily quitte le bureau une boule au ventre, se demandant pourquoi sa directrice tenait tant à couver ce fou. Elle avance dans le couloir, meublé par d'anciens vestiges et de nombreux tableaux, représentant les précédents Soleils de cet internat lorsqu'un doux son de violon parvient à ses oreilles. Regardant par la plus proche des fenêtres, elle aperçut une forme se mouvoir à travers la brume. Relachant le rideau, elle se dit que cette personne était sûrment du dortoire Oneira. Mais qui est-elle ? Une âme s'heurte d'un coup à elle. Les entraînant tout deux sur le sol en moquette. Cette même personne l'ayant fait tomber se redresse en première.

- Je suis sincèrement désolé, s'empresse-t-il de dire.

- Ce n'est rien, mais je vous en prie faites atention pour les fois suivantes! Lui répond-t-elle.

- Bien entendu, ceci est indigne d'un gentlemann Madame, je vous prie de m'excuser je dois m'en aller.

Restant dans le couloir, Lily observe à travers la pénombre constante du couloir la porte par laquelle l'étrangé était passé. Soudain, un vent d'une violance inouï vient frapper les frapper le vitrage du couloir. Le son du violon, qui s'était arrêté repris.

A suivre, et je sais que le vocabulaire et les phrases à la fin sont médiocre dû à un problème fort sympatique qui perdura jusqu'à la fin.

Sommeil d'inconscienceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant