Chapitre 11

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PDV Nessa

Je lâche sa main. Pour m'éloigner d'elle, mais elle me retient et me prend dans ses bras. Des papillons se lèvent dans mon ventre, tout ça pour une étreinte. Elle me sert de toutes ses forces comme si j'allais m'en aller. Puis elle me lâche.

Je la regarde et elle fait de même. On ne sait pas comment réagir à ce qui vient de se passer entre nous. Mon corps est chaud. Je souffle et me ventile avec mes mains sous son regard perçant.
Je brise le silence pesant.

- Au fait Je voulais te donner ton cadeau d'anniversaire... mais je ne sais pas où je l'ai laissé.

- Tu l'as fais tomber quand je t'ai portée. Il doit être avec ton amie. Qu'est-ce que c'est.

- Tu verras... dis-je.

Je me dirige vers la porte pour sortir.

- Attend. Prend ça.

Elle me tend un téléphone.

- j'en ai déjà un, fin tu m'en a déjà racheter un.

- Il y'a mon numéro sur celui-là. En cas d'urgence. Appelle-moi...

Je la regarde, et finis par prendre le téléphone.

- Tu ne veux plus couper le contact ?

- J'ai dis urgence.

Je sors, et marche en direction de l'ascenseur avec un sourire plaqué sur le visage. Je me tape et secoue ma tête. Je suis malade de pensée à ce qui s'est passé de cette façon.

- Nessa !
- Je me retourne et vois Ima.
- Oh mon Dieu, il faut que je te raconte.
- Tu as intérêt !
On avance rapidement vers l'ascenseur, et je commence à lui raconter ce qui s'est passé.

On dépose le cadeau à l'accueil et on sort du bâtiment. Je lui raconte tout dans les moindres détails.

- Nessa, ça veut dire qu'elle te connaît ?
- Oui je crois bien mais elle n'a rien voulue dire. Elle m'a dit de demander à ma mère.

- Oh mon Dieu c'est vraiment incroyable. Ça se trouve tu es une princesse.

Non ma belle pensais-je. Je ne connais qu'une infime partie de la vie de mon géniteur. Mais c'est assez pour dire que je n'étais pas une princesse, vu ce qu'il a fait. J'ai omis exprès le passage de la tension qu'il y a eu entre nous dans le laboratoire. Je lui dirai ça une autre fois.

On rentre dans nos maison respective et je me précipite vers la cuisine pour voir si ma mère y est.
Elle n'y est pas, elle doit être dans son atelier en train de peindre. Bingo elle est là.

- Maman ?

- Oui ma fille ?

- Tu peux me raconter le vrai passer de mon père ?

Elle arrête tout mouvement et se retourne pour me regarder.

- Pourquoi tu veux savoir ça maintenant ?

- Parce que je suis assez mature pour le comprendre. Je pense.

- Contente toi de ce que tu sais. Ce n'est pas pour rien que ta mémoire a effacé une partie de ton passé.

- Maman ...

- C'est un non.
Je fais demi tour et monte dans ma chambre.

Je retire ce qu'il ya dans mes poches avant d'enlever ma veste et tombe sur le deuxième téléphone. Je le prend et l'observe. Je le déverrouille et me dirige vers les messages.
Je fais nouveau message et écris à Shuri.

« Moi : Elle n'a pas accepté de me dire...
Shuri : Ah.
Moi : c'est tout ce que tu trouves à dire.
Shuri : Tu veux que je compatisse avec toi ?

Je roule des yeux avant de répondre.

Moi : Non c'est bon. »

Je verrouille le téléphone et part sous la douche.


Je sens une vibration sous mon oreiller, je me réveille en sursaut et glisse ma main sous celui-ci. Mon téléphone sonne.

« Moi : Allo. Dis je avec ma petite voix du matin.
...: Tu peux venir au bureau aujourd'hui ?

Je me redresse directement en entendant sa voix et me racle la gorge.

Moi : Pour quelles raisons ?
Shuri : pour te remercier de ton cadeau je veux te montrer quelque chose qui pourra faire avancer tes recherches.

Je lève la tête pour regarder mon horloge et il est 7h du matin. Je souffle intérieurement. Pourquoi elle se lève aussi tôt un dimanche. J'ai envie de la taper de m'avoir réveillé. Si ça ne sert à rien ce qu'elle a à me montrer je vais vraiment le faire.

Moi : Je serai là dans deux heures.
Shuri : Pas possible, je voyage.
Moi : Comment ça tu voyages, tu vas où ?
Shuri : ça t'intéresse, alors viens vite. Le chauffeur t'attend en bas de chez toi. Descend en pyjamas. Je ne pourrai pas attendre.

Oh seigneur. Je raccroche et cours dans la salle de bain me brosser les dents et laver mon visage. J'essaie d'arranger mes cheveux tant bien que mal sous un chignon.

Je descend doucement, je récupère mon manteau et ouvre la porte en faisant attention de ne pas claquer claquer celle-ci en sortant. La berline noir avec ses vitre tintée, m'attend devant ma porte. Je monte et le chauffeur démarre. On y arrive au bout de 20 minutes. J'entre dans le building désert. Ça lance une ambiance bien différente de la dernière fois. 
C'est tellement vide que j'entends mes pas. Je prend l'ascenseur, sans trop connaître l'étage.

...: c'est à l'étage 93.  Provenant du haut parleur.

Je sursaute. Elle est malade de faire ça. Elle peut juste envoyer un message.

Moi : La prochaine fois envoie un message. Dis-je en criant dans l'ascenseur .

Les portes s'ouvrent arrivé à l'étage je sors et me dirige vers ce qu'il semble être son bureau. Dans tous les cas il n'y a quasiment rien d'autres autour.

SHURIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant