"Comme quoi les opposés s'attirent" tome 3

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musique d'ambiance : skinny love birdy

point de vue Linéa

retour deux mois en arrière

je venais de tourner le dos à mon premier amour, mon seul amour celui que je pensais l'homme de ma vie, mais au final j'avais tord sur toute la ligne...

depuis combien de temps il ne m'aimait plus ? Est ce qu'il me mentait depuis un moment déjà ?

malheureusement toutes ses questions n'auront jamais de réponse, elles resteront dans un coin de ma tete sans que je ne puisse jamais les chasser.

je rentrais dans ma voiture, fermant les fenêtres noir teintés, bloquant les portes, je voulais être seule parce que de toute façon ils finissent tous par m'abandonner...

probablement que je ne suis pas assez bien, qu'on se lasse de moi, peut être ne suis je pas assez drôle, pas assez belle... je n'en sais rien.

la musique skinny love de birdy remplissait a présent l'habitacle, tout les sanglots que je ravalais depuis une heure maintenant s'écharpèrent d'entres mes lèvres, les larmes dévalaient mes joues à flots.

plus rien n'avait d'importante, j'étais si vide, seule parce que dans le fond personne n'étais assis à coter de moi dans cette voiture a essayer de me consoler, à me dire que ça va aller, ABSOLUMENT PERSONNE, seule face à moi meme et à la peine qui habitait mon corps.

je réfléchissais à ma vie, à quel moment j'ai mal fait les choses, quand est ce que je l'ai lassé et qu'il c'est dit non je l'aime plus c'est fini...

J'avais l'impression qu'il était heureux avec moi, qu'on avait passer deux semaines à cuba incroyable, on a tous deux visages et le monégasque a très bien cacher le sien.

je ne lui en veux même pas, j'y arrive pas, je pourrais jamais détester quelqu'un que j'ai autant aimé, parce que pour lui j'aurais donné ma vie.

j'avais besoin de faire un tour, je démarra alors la moteur de la voiture, ma playlist de chansons tristes continuait de tourner en boucle alors que moi j'allais je ne sais ou.

mon téléphone vibra encore et encore, mon frère, m'a mère, luisa,Lando mais pas lui y'avait pas son prénom écrit sur l'écran de téléphone "mon coeur", il s'en foutait mais l'idée que ce soit le cas me terrifiait.

je me gara sur la coter et je metta mon téléphone en silencieux sachant très bien que l'appel que j'attend n'arrivera pas..

je redémarra, trop vite, j'avais toujours eu peur de mourir mais là ça aurait été un soulagement, je sais la facilité, c'est le chemin que j'aimerais prendre en ce moment.

le soleil commençait à se lever et je décida de rentrer à la maison, dormir un peu, parce que mes yeux devaient être gonflés et rouge et la route me paraissait flou, tout comme ma vie.

toutes les voitures étaient garer devant chez moi, "putain ils ont pas de maison" "ils vont pas me foutre la paix" voila ce que je pensais en ce moment même.

j'éteignis le moteur de ma voiture, déverrouilla la porte et je sortis doucement de mon urus, j'attrape les clés dans ma poche. "Bordel même les clés me paraissent lourde"

devant la porte je souffla un bon coup en espérant que tout le monde dorment, qu'on ne me posent pas de questions, je veux simplement réussir à fermer les yeux, dormir un tout petit peu.