Ballerine

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Elle s'oubliait souvent,
même si ne sachant pourquoi
Elle souriait souvent;
Pourquoi ?
Était-ce son choix ?
Elle aimait changer l'atmosphère,
Nous transporter...
Quelle rêveuse !
Là où le changrin se meurt,
Son monde des contes aux fins heureuses

Figée dans les airs,
La belle au chevelure dorée
Elle defiait la pesanteur,
Toute l'audience l'enviait
L'ambiance devint étrange,
Et elle,
De plus en plus belle
On aurait cru un ange,
Venu appâter les mortels

J'aperçois seulement des bribes,
De son visage constellé
Était-elle une succube,
Avec des lèvres argentés ?
Ses danses nous paralysent,
Sous son charme et son sort
Chevalière de l'apocalypse,
Était-elle la fameuse Pandore ?

Elle jouait à l'astronaute,
Passant son temps sur la lune
Superieure et haute,
Elle dansait sans amertume
Elle tournait sur elle même,
Au rythme de Shiva
Mais qu'est-ce qui coulait dans les veines de la belle diva ?

À la fois morose, et expressive,
Elle était l'opium...
Des os en guise de griffes,
Rigides tel l'adamantium
Son âme remplie d'orages,
Des soucis,
Des tempêtes
Des questions me derange,
Des questions sans queues ni têtes;

"...Est-ce que le temps s'estompe,
Dans ton ciel éthéré ?
Est-ce les étoiles tombent ?
Laissant derrière Cassiopée
De tes yeux bleu nuit,
Sondes-tu les arcanes lunaires ?
Mélopée de minuit,
Rythmée de l'orchestre imaginaire?..."

Hypnosé par ses iris,
Ke me noie dans son âme
Paradis au mille délices,
Vices au coeur de l'amalgame
Comme un défaut dans la matrix,
Un drame qu'on veut dissimuler
Ce passé qui attriste,
Ces histoires qu'on veut oublier

Son sourire cachait sa peine,
Son art comblait sa déception
Elle était patronne sur la scène,
Et celle-ci sa perdition
Ballerine des jours heureux,
Croyant à la magie de la danse
Mais ce n'était pas du tout un jeu,
Elle en avait perdu la conscience

Onychorgryphose,
Son corps n'en pouvait plus d'encaisser,
Elle prit sa première dose,
Et débute l'histoire d'une droguée
En pleine métamorphose,
Camouflée d'orteils blessées
Parsemées d'ecchymose,
Marquée des tâches bleutées

À demi morte,
Son fantôme la hânter
Juste derrière la porte,
Sa faucheuse l'attendait
Quelques fois elle souriait,
Du moins,
Elle le faisait croire
Ange à la vision flottée,
Ne tardant à tomber dans le noir...

Elle s'est oublié,
Et l'étincelle s'est éteinte
Alors tout s'est mal passé,
Dansait-elle sous la contraite ?
L'atmosphère changeait souvent,
Elle était parfois audacieuse
Ce recit est peut être changeant,
Mais il n'a pas de fin heureusee

P R O M É T H É E

I N E V I T A B L EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant