«Dans le noir retentit des éclaires. Des ombres flottent ... Des visages, marqués par la souffrance ... Ils hurlent, poursuivent, narguent, jouent avec une silhouette, je vois ses yeux d'un vert émeraude ... Mais c'est moi là! J'essaie de crier, mais aucun son ne sort. Je veux partir mais je reste figée. Je sens une douleur qui parcoure mes membres, j'ai froid ... Un souffle chaud parcourt ma peau ... Un visage apparaît devant moi ... »
Lise Calame se réveilla, elle était allongé sur le dos toute en sueur dans son lit. Un cauchemar, ni plus ni moins . Elle essaya de s'en persuader, mais le visage lui avait paru si réel ... Lise sortit de son lit déterminée, ce n'est pas ça qui va gâcher sa journée. L'esprit embrouillé, elle se prépara tout en songeant à son cauchemar. Elle sursauta en entendant la radio à fond, venant bien sûr, de la chambre de Matthieu, son frère. Elle l'aimait bien son «fréro», il avait toujours eu un don pour la réveiller en vitesse. Elle descendit et déjeuna tranquillement, tout en écoutant les petites histoires de toute la famille ... Elle pris son bus en première comme d'habitude. Elle écoutait NRJ, quand soudain elle cru discerner le même visage que dans son cauchemar sur le reflet de la vitre. Elle frissonna. Elle devait vraiment être nerveuse en ce moment. La tirant de sa torpeur, son téléphone vibra. C'était son amie Natacha. Elle se ressaisit, décrocha et lui répondit:
« Salut.
- Coucou, tu arrive bientôt?
- Heu oui ... Tu es Sûr que ça va? Je t'entends mal.
- Tu sais le bus se n'est jamais l'endroit idéal pour téléphoner. Je suis juste un peu fatigué, mentit Lise.
- Ok. Aujourd'hui ça va être géniale !
- On va gérer, assura Lise en lui raccrochant. »
Elle passa une bonne journée ensoleillé. Grâce à ses amis, elle avait mêmes réussit à en oublier ses tourments. Elle avait correctement réussit sa dissection en Svt, avait eu la moyenne à son dernier DS de mathématique et avait commencée son exposé avec Natacha sur les Etats-Unis. Le mieux de tout : à la cantine ils avaient eu des hamburgers. Sur la route en rentrant chez elle, Lise marchait tranquillement quand elle remarqua un chat noir accompagné de six autres tachetés noir et blanc. Lise n'avait jamais vraiment aimait les chats. A vrai dire, elle était plutôt chien. C'était bizarre, il n'était pas de courant de trouver ainsi une bande de matou aussi importante dans son quartier ... Le chat noir, le plus imposant des Sept la regarda droit dans les yeux. Puis au bout de quelques secondes d'un même élan, ils se réfugièrent dans un jardin. Enfin, bref. Une fois rentrée et rassasiée par une énorme tartine de Nutella , elle commença à allumer la télé. Elle aimait regarder des clips, voir les danseurs réaliser des danses à couper le souffle, voir des gens heureux qui chantent ... La vie ne serait-elle pas plus belle ainsi ? En passant dans le hall, elle se regarda à travers un miroir. Ce qu'elle y vit la fit sourire : une adolescente pleine de sueur aux yeux pétillants de d'énergie. « Encore une année de plus de ... Tout passe si vite ... » Les grandes vacances arrivaient à grands pas, et comme d'habitude elle n'avait pas vu les mois passer. Rien qu'a y songer sa classe lui manquer déjà. Nostalgique à cet âge, vive la jeunesse ! Comme lui faisait souvent remarquer ses grands-parents. Un peu plus tard, lorsqu'elle commençait à grimper dans les escalier, elle entendit un cri perçant. Elle se retourna et cette fois si à la place de voir son reflet, elle découvrit le visage d'une femme. Autrefois, elle avait du être d'une très grande beauté.Mais sur le miroir, ses traits était tiré par une telle souffrance, que personne n'aurait voulu en savoir l'origine. Un mot, qu'elle ne prononça pas, mais qui retentit tel un éclair dans l'esprit de la jeune fille :
AIDE
Il était accompagné par l'image d'une fresque. Cela dura à peine de temps d'un souffle mais cette image resta gravé en elle. Lise du se retenir au mur tellement sa tête lui tournait. C'était comme si elle avait reçut une brique sur son crâne. Elle ne savait pas quoi faire. Alors, prenant sa tête entre ses mains elle continua à monter les escaliers t'en bien que mal en s'accrochant toujours lourdement à la rambarde. Quelques pas plus tard, elle s'écroula devant la porte de sa chambre en lâchant malgré elle, un sanglot de douleur. Matthieu l'entendit pleurer. Même avec leurs querelles, depuis quelques années, ils s'étaient rapprochés. Il la trouva dans le couloir et la conduisit délicatement dans sa chambre. La voir souffrir comme ça lui déchirer le cœur... Il murmura en la serrant doucement dans ses bras :
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Les Âmes Oubliées
FantasyLise ne comprend plus se qu'il lui arrive. Malgré le soutien de Matthieu, ses visions, ses cauchemars la hante. Mais comment essayer de démêler la vérité des illusions, le bien du mal, les amis des ennemis... ?