MAFIOSA

night

Milan, appartement Ezra.

Luna luncini

Luna luncini

Luna luncini

Luna luncini

Luna luncini

Son nom résonnait dans ma tête comme une mélodie. Il était imprégné par l'amer goût du regret. Je fixai son briquet en me disant que j'aurai peut-être pu la sauver et qu'elle serait peut-être encore en vie.

J'essaye de me raisonner, les "et si" ne risque pas de changer ce qu'il s'est passé.
Elle est morte et je n'ai rien pu y faire point.

Ceci est tout sauf de ta faute Era.

Tu n'y es pour rien.

Elle est morte c'est comme ça.

C'était sûrement le petit bonhomme sur mon épaule droite qui essayai de me rassurer ou alors seulement mon cerveau qui voulait me faire croire que je n'y étais pour rien.

Ou alors tu n'y es vraiment pour rien.

-Era!

Ce n'est pas le moment d'essayer de fuir la réalité.

-Era!

La voix étrangement lointaine qui m'appelait n'était autre que celle d'Ezra.

-ERA! La Terre appelle Era.

-Je- hein, oui ?

- Je disais que c'était pas loin d'où tu travaillais, tu penses pourvoir aller travailler demain?

-Ouais, oui t'en fais pas. dit-je en regardant une mère et sa fille marcher main dans la main à travers la fenêtre du salon d'Ezra.

Ça aurait pu être nous...

-Tu sais que tu peux tout me dire Era, je te connais mieux que personne. Allez, viens la que je te fasse un bon gros câlin.

Je le regardais du coin de l'œil commencer à prendre son élan et entreprendre un saut jusqu'au vieux canapé hideux.

C'est là que je compris que j'allais y passer, j'ai même pas eue le temps de dire merde qu'il venait de s'échouer sur moi.

-Merde,Ezra on est plus des gamins.

Pendant que j'essayais en vain de le pousser du canapé un énorme fou rire le prit ce qui m'entraîna aussi dans un énorme fou rire.

Ce que j'aime les gens avec des rires contagieux!!

-Allez viens on va se coucher mets ton réveil à 9h30 demain, on ira petit-déjeuner ensemble.

Je sortis mon téléphone et ouvris l'application horloge pendant qu'Ezra éteignait la télé.

-Bonne nuit Era.

-Bonne nuit Ezra.

en espérant trouver le sommeil cette fois-ci.

Milan, Cafet' 11h26.

Je viens de me faire déposer au travail par Ezra, après qu'on ai seulement dormit comme des marmottes sur son vieux canapé en ayant fait que repousser le réveil.

Je suis donc dans le vestiaire ou je met mes affaires dans mon casier auxquels je garde seulement mon paquet de cigarettes et mon briquet que je range dans la poche de mon tablier.