De gros nuages grisâtres couvrent le ciel
Enlevant tout caractère existentiel.
Ces couches menaçantes sont des murs de pierre,
Bloquant les puissants et tendres rayons solaires.
Des gouttelettes d'argent inondent les sols,
Les récifs montagneux en traversant les cols.
Sombre est le paysage, affreuse est l'ambiance
Des vastes prairies perdant toute flamboyance.
Le chant monotone des orchestres divins,
Accompagne les crépitements du crachin.
Une vive lueur éclaircit l'empyrée,
Tout en s'écrasant sur les chênaies égarées.