Ne sachant plus comment agir,
Je me laisse aller dans ce tunnel sans fin,
Sombre et lugubre que je ne peux fuir
Et me faisant sombrer dans un espoir vain.
Je respire toujours mais difficilement,
L'épuisement emporte tout mon corps
Qui supporte le calvaire quotidiennement,
Empêchant le bon fonctionnement des anticorps.
L'angoisse monte à chaque instant,
J'ai peur de faire face aux problèmes.
L'envie de tout abandonner me vient ,maintenant,
Sans pouvoir aller de l'avant, je reste blême.
Perdue comme jamais,
Je prends de mauvaises décisions
Qui me font me sentir niais,
Et trouble ma vision.
Seule, bien qu'entourée,
Je cache mes maux les plus amers,
Derrière ce masque dissimulant ma face brouillée
De larmes invisibles mais nombreuses formant une mer.
Mes sauts d'humeur me font passer pour une folle,
Je ne me reconnait plus, je ne suis plus moi.
La solitude est ce qui me console
Dans ses moments plein d'émoi.
Ma peine refoulée occupe mes jours,
Entremêlés de moments de joie de courtes durées,
Des idées noires me hantent toujours,
Liées aux souffrances longtemps accumulées.
Cette vie est en train de me détruire,
Alors que j'essaye de remonter vers la surface.
Elle me met a terre et me déchire,
A tel point que je m'efface.
Plus la force ni le moral pour lutter,
Dans ce monde injuste et cruel.
J'entend des voix intérieures murmurer,
Des injures a mon encontre, c'est irréel.
Le jour, je déprime et pleure en silence,
La nuit, je n'ai pas le temps de penser,
Épuisée par la vie et mon existence,
Je tombe rapidement dans les bras de Morphée.